Cadeau d’Elvis

Bonjour à vous! Je vous avais promis la dernière fois que j’ai publié cette chronique que j’allais vous tenir au courant si jamais il y avait du changement concernant mon statut de célibataire. Petit résumé : 14 ans célibataire, parcours réalisé en deux parties. Les sept premières années, je me suis permis des expériences qui m’ont amenée à accepter l’absence de relations amoureuses au cours des sept suivantes, voire aucune communication écrite dépassant 10 lignes. J’ai mes enfants en garde partagée du même père. Chacune des relations amoureuses de ma vie s’est amorcée et terminée d’un commun accord, dans le respect mutuel, mais surtout avec beaucoup d’amour.

Le seul problème, c’est que depuis tout ce temps, j’attends ma flamme sœur, un être jaune avec un halo violet comme moi, et ça fait 45 ans que je n’ai jamais vu mon équivalent masculin. Je sais qu’il existe. J’ignore si je vais y arriver dans cette vie, mais je sais que je vais me remarier durablement, mais sans savoir quand ni avec qui. Mon âme aime me réserver des surprises pour me stimuler, mais elle n’a pas le choix de me fournir de l’information si elle veut que je coopère, parce qu’une Julie sans cause profonde n’avance pas.

Comment commencer l’histoire? Sur quel personnage mettre l’accent? Allons-y avec Elvis. Dans cette incarnation, je ne suis pas une fan, de sorte que j’ai mis du temps à m’intéresser à sa musique. À vrai dire, c’est grâce à mon désir d’entrer en contact avec son âme dans le cadre de mon livre Guérir avec les stars que notre relation d’âme a pris forme. Je souligne le défi que j’ai eu, et le mérite de ma persévérance, car il m’a fallu six mois pour réussir à le joindre réellement. Je tombais toujours sur des âmes imitatrices d’Elvis, jamais l’original. J’étais rendu à la limite de ma patience terrestre. C’est lors de ma dernière et finale tentative que j’ai réussi à le trouver. Mais quelle rencontre extraordinaire et tellement enrichissante, nourrissante, grandissante, un summum vibratoire comme expérience d’échange énergétique entre deux âmes! J’ai appris beaucoup sur mon histoire, sur la sienne. On s’est fait de beaux cadeaux, de formidables échanges, très puissants.

En terminant mon chapitre, il m’avait remis une grosse bague très particulière et pesante qui me permettrait de le joindre directement à l’avenir. J’ai reconnu en mon espace sacré la valeur inestimable de cette amitié qu’il me confiait. J’ai été émue d’en être digne.

On a échangé quelques fois, notamment quand je l’ai invité à mon émission Évoluons avec l’âme des célébrités sur YouTube. Il est venu deux fois lorsque j’étais en consultation avec des clients pour les aider, et a également fait don de sa présence lors de trois méditations guidées mensuelles.

Lors de mon dernier contact, il est venu à moi début novembre. J’allais travailler à Gatineau et j’emprunte souvent la petite route qui longe la rivière des Outaouais. Ma vibration monte très fortement, avec le soleil, les terres agricoles, la rivière… Il y a un gros portail à Montebello et Papineauville, et je l’ai capté tout de suite. Il m’attendait dans le portail.

Il a été droit au but. Il ne comprenait pas comment ni pourquoi une personne pouvait décider de rester seule pendant 14 ans. J’ai ri, car je ne comprends pas non plus. C’est une affaire de candidats. Si ça ne vient pas, ça ne vient pas. Je lui ai dit : « Si ça te dérange, fait quelque chose avec tes supers pouvoirs et aide-moi. Je ne suis pas non plus la seule dans cette situation. J’en connais des gens! On peut leur multiplier les possibilités aussi! » Ce n’est pas plus compliqué. Il a essayé de me stimuler en me projetant dans une vision possible où je suis dans la mer avec un amoureux, que je vois, en flou, à sept pieds de moi. Il n’est pas plus grand que moi, même légèrement plus petit, il y a beaucoup de rose, et j’essaie désespérément de voir ses yeux… mais sans plus. Comme je conduisais, je suis donc sortie du portail et la communication s’est interrompue.

Deux semaines plus tard, mes 45 ans ont sonné comme le début d’une nouvelle ère, et j’ai reçu le cadeau d’Elvis, par Messenger. Un homme avec qui je vis une belle chimie énergétique. On s’était déjà croisés quelques fois dans le cadre professionnel de monsieur, mes enfants m’accompagnaient à ces moments-là. La dernière fois qu’on s’était parlé, nous avions conclu que nous irions à un premier rendez-vous dans l’optique d’une date, mais il n’est jamais revenu avec une proposition. Plusieurs années se sont écoulées, parce que jamais je ne vais courir après un homme. Il faut rester femme dans ses choix pour être femme dans son sentiment. C’est ma devise et ça s’applique à l’homme. J’aime un homme qui s’assume et qui se sent homme. Donc, je lui laisse l’occasion de l’être. Ce n’est pas une question de grandeur ni de forme.

Donc, le jour de mon anniversaire, il m’écrit pour me souhaiter bonne fête. Je lui réponds «Merci! Sois béni et heureux!» comme je le fais avec les personnes qui m’écrivent. Mais il me relance avec une phrase agrémentée de bisous d’anniversaire. Devant l’évidence, je comprends qu’il est célibataire et il me confirme que c’est effectivement le cas.

J’ai de nouveau ri intérieurement! Elvis n’avait pas grand marge pour agir rapidement, parce que je n’ai vraiment pas de portes ouvertes dans mes énergies, sauf une, avec lui. De plus, je sais qu’il a déjà interprété des chansons d’Elvis devant public, ça confirme que ce rendez-vous possède une ouverture pour réagir à la poursuite d’un objectif dans la matière.

Une évidence m’apparaît. C’est une âme sœur, mais il est rose et jaune. Je sais que les âmes sœurs s’accompagnent sur des thèmes de vie particuliers, et que nous sommes compatibles à 70 %, mais que des ajustements importants sont à prévoir sur une blessure commune, dans ce cas-ci l’abandon. Je suis consciente de l’effort que ça demande sur soi pour changer et ajuster ses programmes, ses réflexes, ses positionnements de vie, de l’extrême flexibilité que je vais demander à mon âme constamment… Je sais ce que c’est.

J’ai passé ma vie amoureuse à composer avec des âmes sœurs avec lesquelles je ne pouvais dépasser 70 % de potentiel relationnel, de sorte qu’au bout de la limite, j’ai laissé tomber la relation parce que je faisais face à l’impuissance de l’autre à aller plus loin, et faire évoluer le statut d’âme sœur vers quelque chose de plus profond. Mais Elvis croit que ça vaut mieux que la solitude amoureuse. Alors je peux bien jouer la game, dans le respect de ce que mon ami me propose comme expérience de vie évolutive, maintenant qu’il s’en charge avec un plan.

Dans cet échange d’anniversaire, j’ai été claire à propos de notre premier rendez-vous. Ça évite des malentendus et permet d’y accéder en toute conscience du potentiel relationnel. J’ai aussi insisté sur le fait que ma drive énergétique est digne d’une Ferrari, que je suis extra efficace dans ma structure et méthodologie de vie, et que je déteste attendre après les autres, de sorte que je m’entoure de personnes sages, qui performent quand ils ont une mission à livrer.

Il a accepté puisqu’il a fixé notre première rencontre, qui a eu lieu le dimanche après ma fête, de 15 h à 21 h. J’ai trouvé ça bien comme plage de rendez-vous. Je vous avoue que l’attente de cet évènement m’a fait travailler jusqu’à en perturber mon sommeil. J’ai fait de nombreux efforts pour me ramener dans le moment présent. Peut-être avais-je quelque peu perdu l’habitude des rencontres, mais j’ai identifié la nature des ajustements qui s’annonçaient, et sur quel aspect de la thématique je devais me pencher.

Notre rencontre m’a permis de constater que mon violet d’âme soutenait son rose et le montait vers le haut. J’ai noté un potentiel de haute réalisation, pas juste sur le plan amoureux, mais pour des projets communs. C’est plus complet. La complicité est là, l’authenticité aussi. Mais j’ai des doutes, j’ignore s’il est assez solide pour gérer son 30 % d’ajustements, sa structure est plus molle que la mienne, donc pas la même vitesse dans le traitement de ses données de vie.

On a terminé le rendez-vous en s’ouvrant sur une prochaine rencontre, avec la complexité de faire correspondre nos disponibilités communes. J’espère juste que celle-ci surviendra plus rapidement que la première, qui a mis des années avant de se concrétiser.

Dernier point, un lundi matin il y a une semaine au moment d’écrire ces lignes, je lui ai offert un cadeau sacré, soit l’ensemble des méditations guidées que j’ai canalisées depuis des années. Il n’a rien répondu de la journée pas plus que les jours qui ont suivi. Silence radio.

Il m’a confié lors de notre rencontre que sa capacité de réception était bloquée. Je me suis rendu compte que c’est sa gratitude qui l’est. La politesse ne semble pas avoir fait partie de son éducation parentale, personne ne lui a appris à dire merci quand quelqu’un lui offre un cadeau, même s’il ne l’aime pas. J’ai déjà sorti des personnes de ma vie pour cette raison. Je me rappelle avoir offert mon Rayon Doré à une amie, et j’étais restée sans nouvelles. Je l’ai donc soustraite de mon cercle relationnel. Mon raisonnement est simple : si je te parle et que tu ne me réponds pas volontairement, tu n’as pas ta place dans ma vie. Simple question de considération. Ignorer ton interlocuteur équivaut à un manque de respect, c’est une preuve de grande fermeture dans une relation, quelle qu’elle soit. Cela fait partie de mes principes fondamentaux. Si tu n’es pas capable de prendre deux secondes pour dire merci, je ne peux pas t’aider, sauf en envoyant de la compassion sur cette partie souffrante qui génère ce choix.

Heureusement, mon amie Sindy est intervenue, et m’a suppliée de me calmer le pompon avec mon réflexe de femme scorpion consistant à tout démolir avant de parvenir au deuxième objectif du plan d’Elvis.

J’ai suivi son conseil et j’ai été sage. J’ai pris le temps d’aller voir toutes ses parties d’ingratitude qui sont encore dans mon livre de vie pour les nettoyer, les libérer, et de me rapprocher de mon essence divine. J’ai visité mes espaces d’impolitesse intérieurs pour y apporter de la guérison spirituelle. J’ai réconforté mon enfant intérieur, travaillé le détachement qui mène à l’inconditionnalité, j’ai réparé la tristesse et la déception qu’une telle attitude avait provoquées à mon cœur, âme et générosité… Beaucoup d’efforts déjà, sans que ça ne paraisse dans la matière à ce stade. J’espère juste ne pas être la seule à ramer dans la bonne direction, parce que c’est ce qui s’est passé dans mes anciennes relations, et je vous avoue ne plus être capable de le tolérer, ce qui m’avait amenée à fermer la porte, avec l’intention d’accueillir quelqu’un qui est prêt et partant pour la magnifique aventure que nos âmes souhaitent créer dans un partenariat de vie.

J’ignore si je porte suffisamment d’amour en moi pour faire preuve d’une telle patience relationnelle. Je souhaite que ça s’ajuste rapidement, pour éviter que des programmations d’autosabotage me sautent en plein visage. J’aimerais mieux vous parler de l’impact de l’amour sur la maturité d’une personne qui chemine dans cette voie.

On verra s’il y a une suite le mois prochain.

Soyez bénis. Namasté!

Julie L.

 

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