La parole impeccable
Les quatre Accords Toltèques
Bonjour les Âmie-i-s, j’espère que vous êtes en forme, avec cette belle énergie de Printemps. Avez-vous aimé l’article sur Ho’Oponopono et l’avez-vous mis en pratique aisément ?
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de ces magnifiques Accords Toltèques qui font partie des lois universelles que vous chérissez certainement. À mon arrivée en Californie, à Los Angeles, lors de mon premier week-end, j’ai eu la chance de faire la connaissance de Don Miguel Ruiz lors d’un atelier. Premier pas dans le New Age ! Je n’ai pas été déçue !
Pour la première fois, j’ai ressenti autant d’amour de la part d’un « intervenant » ainsi que de tout le groupe. Nous avons terminé la séance avec un énorme hug-calin à 25 personnes. C’était fabuleux.
Plus tard, mes pas m’ont emmenée au Mexique, plus particulièrement à Teotihuacan où j’ai reçu plusieurs initiations. La signification du nom de ce lieu est : « là où les hommes deviennent des Dieux ». Effectivement, cela m’a permis d‘approfondir l’expérience de me sentir divine, à l’image de Dieu, de la Nature, du Cosmos. Au Mexique, j’ai beaucoup appris, ressenti à travers ces nombreuses expériences que je vous distille au cours de mes articles. C’est ma passion, ma mission de vie.
Aujourd’hui, je vais plus particulièrement vous parler du premier des quatre Accords Toltèques : Ayons une parole impeccable. Ces deux mots semblent anodins et pourtant ils cachent une mine d’évolution personnelle.
Pour commencer, parlons de la forme. Par exemple, vous pouvez commencer par ralentir votre débit d’élocution, laissez les autres parler en premier, écouter, ne pas couper la parole.
Vous pouvez aussi améliorer votre diction, mieux prononcer, choisir de jolis mots. Cela peut être une bonne idée de faire une liste de mots que vous aimez particulièrement, enrichie de ceux que vous entendez autour de vous, et les employer régulièrement.
Bannir des mots grossiers, vulgaires, quelconques fait aussi partie du chemin et les nouveaux mots tels que « c’est top, trop fort, super, ok… » (chaque pays a les siens), tous ces mots qui appauvrissent les conversations.
La forme de votre expression orale va beaucoup vous aider ; à présent, parlons du fond. Évidemment, ne jamais mentir ni transformer la réalité. Si vous en avez l’habitude, demandez-vous pour quelles raisons. Vous ne vous trouvez pas assez bien, vous ne voulez pas vous dévoiler, vous donnez votre pouvoir à l’autre…
Nous nous mentons suffisamment inconsciemment déjà à nous-même sans en rajouter.
Appliquez une grande honnêteté, une sincérité, un respect de l’autre, de ses valeurs, sa personnalité, sa vérité à lui. Ne pas juger, ni critiquer soi-même, puis l’étendre aux autres. C’est difficile, nos sociétés sont très dans la critique, le reproche, la comparaison…
Ne pas ressasser le passé dans nos discours, ne pas se plaindre. Rester dans le présent. Si vous vous rendez compte que vous parlez encore et encore d’expériences négatives, c’est qu’il y a quelque chose à pardonner, à se pardonner en premier, puis cette situation et la ou les personnes. Sinon, c’est comme porter une chaîne avec un boulet au pied, il n’y a plus aucune liberté.
Cela nécessite d’être très à l’écoute de soi et de son énergie. Pour faire très simple, ne jamais rester dans une énergie négative et rechercher de plus en plus une énergie d’amour. « OUI MAIS ! » OUiiii même si votre interlocuteur ne le fait pas et vous entraîne, coupez court, changez de sujet.
Vous avez probablement entendu parler de ce précepte de Socrate qui nous dit de ne pas répéter les choses sans se demander : vérifie que tout est vrai (vérité), vérifie que c’est quelque chose de bon, de bienveillant (bonté), vérifie que cela va servir à ton interlocuteur (utilité). Donc, exit la rumeur, la calomnie, la médisance, les paroles vexantes, désobligeantes, répéter des événements terribles, ou de mauvaises nouvelles…
C’est un travail qui peut vous sembler énorme, mais ça vaut vraiment le coup.
J’ajouterais aussi d’être attentif à ne pas se laisser entraîner par l’interlocuteur, le groupe, les situations. Cela demande une extrême vigilance. C’est un chemin de conscience, comme tout dans la vie et comme chaque article de cette revue. Encore merci à Julie.
Ressentons comment notre cœur réagit, lui qui se réjouit de toutes les belles choses. Qu’est-ce que je lui offre comme vie aujourd’hui ? Ai-je essayé d’élever la vibration ?
Nous avons tous des amis avec lesquels nous nous sentons mieux : privilégions ces rencontres ou discussions.
Attention à ne pas entrer avec certaines personnes dans le ressassement de notre médiocrité, visons le meilleur pour nous-même et les autres. Cherchons l’harmonie dans toutes nos relations.
Je crois qu’un mois ne sera pas de trop pour pratiquer ce premier Accord Toltèque.
À bientôt avec bonheur pour vous parler du deuxième. Prenez soin de vous.
Marion-Catherine
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