L’âme et son support  (Initiation) 10e partie

Quelles liaisons y a-t-il entre l’intelligence, les cellules nerveuses, la conscience et l’âme ?

La conscience est le résumé de toute l’évolution du cosmos. C’est le point culminant de la complexité. C’est le résultat de tous les instincts, de toutes les impulsions de la matière qui devient alors comme une antenne qui capte toutes les ondes de l’univers. Voilà ce qu’est, dans ses grandes lignes, la conscience.

Où est donc placée cette conscience? Comment se sont formées ces cellules ?

Si elle fait partie d’un support, il faut donc qu’elle soit placée quelque part. Si la conscience est encastrée dans le cerveau humain, elle s’est donc formée comme toute autre matière, grain à grain.

Une première cellule nerveuse s’est d’abord développée. L’amibe en possède déjà une qui, en s’associant à d’autres, deviendra le noyau du système nerveux et qui, en passant par les animaux inférieurs et supérieurs, atteindra celui de l’homme.

Ces premières cellules se placèrent d’abord en arrière de la tête, dans le cervelet, puis elles s’étendirent à la base du crâne, tissant, pour ainsi dire, un cercle sur lequel s’élèvera toute la structure. Ce cercle part du cervelet, passe au-dessus des oreilles, l’arcade sourcilière, pour finalement rejoindre l’autre côté du cervelet. On pourrait dire que cette première bande est la limite dans laquelle se développera tout le système pour atteindre le degré de la conscience et de l’intelligence. On peut appeler cette bande, la matrice du cerveau humain.

Avec les millions d’années, cette matrice a donné naissance à un nombre incalculable de cellules nerveuses. Ces cellules se sont développées d’après l’usage que les premiers hommes en faisaient.
Comme l’homme préhistorique avait la nécessité de tenir son organisme en équilibre, et de reproduire la race, la plus grande masse nerveuse se trouvait alors au cervelet.
Puis, l’homme avait besoin de se défendre, de lutter contre le climat et les animaux de la forêt. Il avait besoin de se nourrir, de s’abriter, alors les neurones de la matrice au-dessus des oreilles se développèrent. Ce sont ceux de la lutte, du combat, de l’agressivité, mais pour se défendre dans les forêts profondes, infestées de bêtes féroces, il fallait être capable de reconnaître les lieux, de s’orienter. Les neurones de la matrice qui passent aux arcades sourcilières se développèrent. Ce sont ceux de l’orientation, de l’attention, de l’observation.

Voilà, en résumé, la base du cerveau humain, puis avec le temps et l’apprentissage, d’autres couches de neurones se développèrent. Mais, à mesure qu’ils montaient vers le sommet, à l’intérieur du cercle, ils devenaient plus fins et plus ramifiés. D’autres facultés naissaient, plus nobles, jusqu’au degré suffisant pour porter une âme.

Qu’est-ce qui constitue l’agrafe qui a servi à réunir la matière à l’énergie cosmique ?

Vous le savez certainement, c’est l’âme. L’âme, en s’incorporant à la matière physique, lui a donné un élan évolutif. Elle a injecté dans toutes les cellules nerveuses et même somatiques, un appel vers l’infini. Cet appel se manifeste chez les hommes primitifs ayant une âme, par l’instinct de survie, par la sépulture des morts, par les dessins gravés sur les pierres, par les coutumes qui se sont développées dans chaque tribu, par l’amour du groupe, par l’appel inconscient de l’hérédité.

Bien sûr, ces instincts, devenus des sentiments nouveaux, faisaient de l’homme, automatiquement, un être supérieur à celui des animaux. Mais cette union avec l’énergie divine laisse supposer que la matière qui la recevait était capable, elle aussi, d’intercommunication avec cette énergie.

Ce que l’énergie divine fait à l’intérieur de l’homme physique, le système nerveux de l’homme physique le fait à travers le cosmos. C’est un échange continuel. Ce sont deux vases communicants dont le plus grand et le plus beau est vers le haut.

Mais comme toute intercommunication laisse une trace dans les éléments qui ont communiqué, l’énergie divine a donc laissé sa marque dans le physique de l’homme et le physique de l’homme s’est étendu par le haut, au moyen de son système nerveux, vers les espaces de l’univers. Ces éléments ont formé un autre élément, c’est-à-dire une résultante que l’on appelle « psychisme ».

Bonne prise de conscience !
À suivre !

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