Mes dédales administratifs (12e partie)!

Oui! Un an et un mois se sont écoulés dans ce dossier qui s’étire, ce qui, selon moi, est très long. Je me rappelle mon découragement initial quand tout a commencé, à cause de tout le temps que je savais que ça allait prendre. Aujourd’hui, je suis presque contente que ça se règle bientôt.

Je suis en attente, une période plutôt fatigante, car l’attente n’est pas mon fort. Je suis du genre à tout solutionner vite et intelligemment, au fur et à mesure, pour le bien commun. Là, je passe par le système pour régler une injustice occasionnée par ces protocoles gouvernementaux. Voilà pourquoi je m’inflige ceci, et aussi parce que je n’ai pas lesdits montants astronomiques demandés.

À ce stade-ci, tous mes ronds de poêle sont occupés et allumés. J’ai posé ma candidature pour un poste d’adjointe exécutive dans un bureau de comptable. Premièrement, les conditions de travail sont adaptées pour m’aider à établir une base stable, mais elles ne sont pas encore négociées à ce stade. Au moins, j’ai passé un test de psychométrie il y a deux semaines, pour définir mon caractère, j’imagine, et pour en mesurer la compatibilité avec les collègues du bureau. Je n’ai pas eu de retour encore, car c’est la fin de la période des impôts au moment d’écrire ces lignes. Après, le patron prend des vacances. Je n’ai pas l’impression que ça va avancer beaucoup avant la date de mon audience au tribunal administratif à la fin du mois de mai.  

Les gros avantages, c’est qu’il s’agit d’un poste de trois jours par semaine créé sur mesure à mon intention (il n’existait pas avant qu’on me le propose), ce qui me laisse le reste du temps pour m’occuper de mon entreprise et de mes enfants. C’est un ami qui me l’offre, ça me permettrait donc de rester authentique. De plus, je n’ai pas couru après cet emploi. C’est une proposition qui est arrivée sur un plateau d’argent, accompagnée d’un beau sourire et d’une bonne bouteille de vin. Le salaire est intéressant, suffisamment du moins pour me donner envie de m’extraire de mon cadre de vie actuel, essayer à tout le moins.

Il me faudrait une vingtaine de minutes de route pour me rendre au bureau, et probablement davantage compte tenu des travaux sur l’autoroute. Cela dit, les attaques sur l’Iran ont fait monter le prix de l’essence, mais surtout, je n’ai aucun vêtement pour travailler dans un bureau. Autre élément qui joue sur le moyen terme, l’homme qui m’engagerait a 67 ans. J’imagine que l’éventualité de la retraite va sonner en cours de route, et de mon côté, bien des choses peuvent avancer dans mon plan de vie, parce que ça fait longtemps que je le construis à plusieurs niveaux.

Le plus difficile, c’est que je n’aime pas la comptabilité pas plus que les tâches administratives. Ce que je fais déjà me presse littéralement le citron de la patience, alors qu’en serait-il d’accomplir des tâches que je n’aime pas? D’un autre côté, en côtoyant un comptable, il y a bien des chances que ça améliore ma base, cette difficulté que j’ai à structurer adéquatement mes finances. Ça peut m’aider véritablement, en vertu du principe de développer sa plus grande force à travers le travail de sa plus grande faiblesse, ça joue sur les deux tableaux en même temps. Voilà le défi de cette réalité, et c’est ce qui va me demander tout mon effort. Ce n’est pas gagné que je vais réussir, tout dépendra du contexte de la relation avec le patron et de l’environnement de travail. En effet, je suis « allergique » aux climats toxiques et aux égos surdimensionnés, que je ne peux illuminer et délivrer. J’accepte de laisser ça ainsi, puis je continue. Je me connais. Mais au moins, avec leur test de psychométrie, je me dis qu’ils se sont donné des moyens pour assainir quelque peu. On verra!

Je suis également en attente pour ce qui est de deux autres points, qui sont hors de mon ressort. En février, le représentant du ministère de la Solidarité sociale m’avait présenté une solution, en s’engageant à refaire leurs devoirs de façon plus équitable selon d’anciennes méthodes de calcul non censées me pénaliser afin de trouver le moyen de faire disparaitre le passif, ou du moins le ramener en équilibre. Il avait ajouté que lorsque ce sera fait, il allait appeler mon avocate, et qu’un règlement était prévu avant la date d’audience. Au moment d’écrire ces lignes, il ne restait que trois semaines pour y arriver.

Je vous avais aussi dit que j’avais déposé une demande, avec beaucoup de méfiance d’ailleurs, pour revenir sur le programme d’aide de dernier recours pour les travailleurs autonomes afin de donner suite à leurs recommandations lors de la conciliation. Aucune nouvelle.

Par ailleurs, en allant à la pharmacie, j’ai appris que je n’étais plus couverte par la RAMQ pour l’assurance-médicaments, puisque l’après-programme dure six mois après l’expulsion. Je me suis réinscrite puisque c’est obligatoire. À ce stade-ci, je n’ai aucune idée du montant d’argent qu’il m’en coûtera au bout du compte, et personne de leur côté n’était en mesure de le préciser au téléphone au moment de ma réinscription. C’est super clair encore, on sait tellement bien à quoi s’attendre! C’est de l’ironie, bien sûr, mais c’est comme ça que ça fonctionne, ALÉATOIREMENT, jusqu’à ce que tu rentres dans le mur. Lol!

Namasté

Soyez bénis!

Julie L.

P.-S. J’espère que le mois prochain, ce sera la dernière chronique sur le sujet. J’ai hâte de passer à autre chose. C’est long l’attente…

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