UN DÉFI DE TAILLE : ÉTABLIR SES LIMITES !

Quelle question ! Avec la compression du temps que nous vivons, nous n’avons pas beaucoup de temps pour la contemplation, la réflexion et bien entendu, la procrastination. Mon Dieu ! À qui demander conseil ? La dryade du bouleau au coin de la rue en passant m’a dit : « La femme araignée! Tu viens tout juste de faire une conférence sur les maîtres de la forêt qui peuvent vous aider, alors demandes, pauvre petit homme! » Ça, ce n’est certainement pas la dryade du bouleau qui parle comme cela. Mère araignée, je reconnais votre langage. Toujours aussi directe, je vois! Bienvenue mère, je dois retourner à la maison pour écrire vos propos. Rendu à la maison, je continue la conversation que voici :

(M.A.) = Mère araignée et (RI) = moi.

(M.A.) Vous ressentez cette énorme pression, n’est-ce pas? Votre souci d’être politically correct en tout et pour tout vous paralyse. La difficulté à vous assumer, à occuper votre place et bien entendu à mettre vos limites ; quel gâchis tout cela! Les parents ne parentent plus, les dirigeants ne dirigent plus, les gouvernements ne gouvernent plus, les enseignants n’enseignent plus et ça continue. Comme tu as déjà dit, petit homme : c’est le bordel là-dedans! Malheureusement, c’est aussi votre bordel. Je voulais aussi te demander de remercier ton épouse pour ne pas écrabouiller mes bébés en les plaçant dehors lorsqu’elle en trouve dans la maison.

(RI) Bon ! Ça promet : je n’ai même plus le goût d’aller voter, comment voulez-vous que nous puissions régler tout cela ? Et j’ai remercié mon épouse pour vous, elle est partie à rire!

(M.A.) Avant de régler tous ces problèmes, commencez donc par régler le  plus près de vous, le plus pressant et le seul sur lequel vous avez de l’influence : établir vos limites personnelles. Tu es un exemple parfait de cela, tu veux aider et répondre à tout le monde et pour y arriver, tu ne dors presque plus. Au lieu de nous demander s’il y avait un moyen de cesser de perdre du temps à dormir, demande plutôt comment fixer tes limites, petit homme, ce serait beaucoup plus productif!

(RI) Pas certain d’être capable de faire cela et dormir en plus. Alors mère, par où suggérez-vous de débuter ? Comment savoir que nous avons un problème de limite ?

(M.A.) Comme toutes les maladies, il y a des symptômes :

  • le besoin d’être en permanence avec votre partenaire.
  • manipuler son partenaire.
  • l’incapacité de se lier d’amitié avec les autres.
  • l’utilisation d’alcool et de drogues pour vous sentir plus à l’aise dans une relation ou en groupe.
  • vouloir que la relation ne change jamais.
  • la jalousie ou le manque d’engagement.
  • vous rappeler sans cesse le bon vieux temps (ce n’est plus pareil, tout change et ça ne cesse d’évoluer!), etc.

(RI) Vous avez bien raison, mais comment changer ça ?

(M.A.) Les demandes d’autrui peuvent devenir infinies, il est normal de dire assez, stop, voire même non tout court. Cesser de penser que dire non est égoïste. Cesser de penser que mettre des limites veut dire que vous n’appréciez pas la personne ; c’est plutôt vous que vous n’appréciez pas suffisamment. Penser que les gens ne vous apprécieront plus parce que vous mettez des limites est la réalité la plus nocive : les autres vous traitent comme vous les laissez vous traiter.

(RI) Vous lisez mes pensées, mère, c’est exactement ça que je ressens.

(M.A.) Tu sais, petit homme, tu as donné jusqu’à l’épuisement total et maintenant tu es en dialyse et forcé de penser autrement. Tu dois comprendre qu’établir des limites saines est une façon de se protéger et de se donner la liberté de conduire votre vie comme vous le désirez.

Il y a quatre sortes de limites à considérer :

  1. Limites émotionnelles :
  2. Vous ne vous laissez pas manipuler et faire des choses que vous ne voulez pas faire.
  3. Vous n’accusez pas les autres pour vos erreurs ou vos manquements.
  4. Vous séparez vos émotions et sentiments de ceux des autres ; leurs émotions leur appartiennent et ne sont pas les vôtres.
  5. Vous exprimez vos besoins sans colère ou pression.
  6. Vous trouvez le moyen de négocier, de vous entendre et d’accepter un compromis sans conflits.
  7. Limites physiques :
  8. Votre santé et bien-être physiques sont importants. Évitez de vous forcer à les dépasser et de vous brûler par la suite.
  9. Limites de temps :
  10. Cesser de vouloir tout faire, votre emploi du temps n’est jamais réaliste. Vous serez en retard et devrez courir toute la journée pour tenter de rattraper le temps perdu. La première victime de cela est votre enfant intérieur. Pas de plaisir, ni d’agrément et surtout ne plus jamais être dans le moment présent et accepter d’être heureux.
  11. Limites que vous vous imposez!
  12. Vous sentir coupable, quelle étrange émotion, celle-là! C’est ça qui perce le plexus et vous rend vulnérable aux archontes.

(RI) Hi Hi, je me reconnais là-dedans! J’ai 78 ans, croyez-vous vraiment que je peux y changer quelque chose ?

(M.A.) Oh là ! À mon tour de rire! Tu as évolué toute ta vie et maintenant, tu doutes ? Choisis la limite que tu aimerais harmoniser et travailles sur celle-ci et tu verras, les autres vont s’ajuster d’elles-mêmes. Les sons de Yann Lipnick peuvent vous aider grandement à accomplir cela :

  1. Enlever tout le conditionnement : SOHOU + THROIYOU + AOUNÉ +

VROUN + YTO, dire 3 fois petit.

(RI) Tout un contrat, merci beaucoup. Ça m’encourage en tous les cas.

 

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