Célébrité : Patrick Roy

Ceci n’est pas une chronique approuvée par Monsieur ni aucune de ses organisations. Si j’avais pu le joindre, je l’aurais fait, je vous le jure. J’aimerais tellement le recevoir en entrevue! En attendant, j’en profite pour guérir mes espaces. C’est un peu le sujet de ma chronique.

Je dois vous mentionner que j’ai commencé à regarder un peu le hockey à 7 ans. De temps à autre, mon père m’autorisait la première période. Au début de l’adolescence, j’ai pu y consacrer davantage de temps. Patrick ressemble à mon père, il partage avec lui des traits physiques, à cette différence près qu’il porte à plein régime l’énergie du gagnant, ce que mon père n’a pas développé parce qu’il se sent confortable dans ce qu’il est, soit un travailleur de la construction.

Donc, tel un mentor, Patrick Roy exerçait sur moi une influence. Je me servais de cette énergie pour m’inspirer, m’apprendre le passage de la réussite et de l’accomplissement, du moins m’en alimenter. De plus, je le trouvais capable de me séduire à un certain niveau tellement ce qu’il vibrait me rejoignait. J’avais une confiance envers mon athlète, et de l’innocence aussi. À cette époque, je ne savais pas que dans la vie, ce genre de relation pouvait se briser. C’était ma première.

J’étais devant le téléviseur quand ladite soirée est arrivée. Je vous en parle et ça me brasse encore dans le cœur. Je n’ai pas vu venir cette fin inexplicable. Encore aujourd’hui, j’ignore ce qui s’est passé. J’ai subi le passage de l’histoire dans l’ignorance. J’ai compris qu’il y avait quelque chose qui ne passait pas, que l’ego et l’entêtement peuvent tout détruire dans l’ensemble. Écroulement fondamental où tout se retrouve à zéro. Du gros nul.

Aujourd’hui encore, ce sentiment est encore présent dans l’égrégore collectif, parce que la vérité n’est pas sortie et que le dossier n’a pas été géré avec transparence. On souffre tous encore de cette répercussion. C’est normal, on ne comprend pas, et on en a tous payé les conséquences avec beaucoup d’émotions. Déception, trahison, abandon, et sûrement de l’injustice chez le principal intéressé. Ce que je peux lui dire, c’est que lorsqu’on n’est pas content, on s’exprime jusqu’à ce que ça devienne clair, limpide et harmonieux. Il y a toujours une solution parfaite qui ne se prend pas à chaud.

Dans mon cas, mon chakra cœur a fendu, créant une crevasse noire. J’ai eu de la peine (je m’en souviens, d’ailleurs je la vide encore aujourd’hui), et ça ne m’étonnerait pas que j’aie pleuré, même si je n’en garde aucun souvenir. Le clash a été tellement fort que je l’ai vécu comme un chagrin d’amour, mon premier épisode sur le sujet.

Je me suis sentie comme insultée profondément autant que découragée. J’ai trouvé que mon héros abandonnait vite, et ça m’a fait reculer relativement à ma vision des garçons. Ceux qui m’ont inspirée par la suite devaient avoir le sens de la flexibilité communicative et d’esprit, avec de la maturité, puis la responsabilité de rester sur leur axe dans leur vie. Quand l’ego s’en mêle, ça change toute la lignée du potentiel. En tout cas, je peux vous dire que dans son plan de vie, il aurait pu vivre le scénario d’être heureux avec le CH jusqu’à la saison 1996-1997 et que l’équipe en aurait bénéficié. Il aurait alors dépassé des records de haut niveau, dans l’histoire du Canadien également, s’il s’était centré un petit peu plus sur son amour véritable. Ange de la compassion! Ils ont essayé d’aider, mais ça ne passait pas dans le plexus.

Tout ce préambule pour dire qu’en ce moment, nous connaissons un alignement des planètes. On ignore si, à présent, sa candidature sera retenue pour la direction générale, mais je suis contente qu’il revienne et que le « grand » en lui le talonne. Ça pourrait me reprendre de le reconnaître à nouveau, mais la méfiance collective est toujours là, la confiance n’est pas revenue, car on le sait encore capable de partir sur un coup de tête. Je n’ai pas le goût qu’on me refasse le coup. Ni en amour, ni en matière de mentorat.

C’est sûr que Patrick a évolué, qu’il a même pris le temps de s’introspecter, quelques petites sorties dans les médias, mais sans plus. On doit lui pardonner, lui faire confiance à nouveau s’il rentre au bercail. On a tous envie d’être éblouis par sa quintessence, on a le goût de le voir en action et de croire qu’il est l’homme de la situation, au-delà de la déception qui nous reste en travers de la gorge.  

Gros dilemme, je le sais! Oui! Quand Patrick est parti, j’ai fermé ma porte au CH pour ne conserver qu’un faible intérêt, mais je n’ai plus regardé de matchs jusqu’à ce que je découvre par la suite mon attirance naturelle pour Carey Price. Ce cerbère a réussi à me réconcilier avec la reconnaissance d’un talent d’hockeyeur. Probablement comme il se sent, je n’ai pas le goût de me rendre à sa retraite ou son échange. Bref, les deux gardiens m’ont beaucoup enseigné. Qui sait un jour, je serai plus près d’eux…

Chose certaine, M. Molson dispose d’excellentes candidatures. Mais nous, le peuple, on aurait apprécié composer le 1-800-Canadiens pour soumettre nos suggestions.

Sommes-nous prêts à pardonner à Patrick Roy? Saurons-nous un jour ce qui s’est passé? Il n’empêche qu’on est heureux de le voir quand il passe. Il est débrouillard, confiant, il a du charisme, du talent, de la vision… Mais ça vient avec du caractère ce modèle-là. Un lion quoi!

Je l’aime. Il est dans mes coups de cœurs à vie. C’est mon premier!

On lui souhaite la meilleure des chances pour la suite de son parcours, et j’espère qu’il réussira à dépasser son karma montréalais. Je peux l’aider à ce sujet. Chacun ses forces pour un parfait échange.

Soyez bénis! Namasté

Julie L.

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