Connection avec Patrick Swayze

Là, il y a une grosse boule devant moi. Elle est dorée. C’est un guide qui vient des Pléiades. Des boules dorées sont portées vers moi maintenant. Deux boules se positionnent à ma tête et trois autres au-dessus des deux autres boules, cinq au total. Un Melchisédeck vient me donner une transmission, en rapport au Merkaba de cet homme au loin, pour qu’il soit en ligne directe avec moi, le temps que je canalise télépathiquement cet homme qui est loin. «On sera tous reliés avec ton cœur», m’explique-t-il.

«Il (Patrick) peut te donner de l’information», me dit-on, «mais lentement, un jour à la fois. Il reviendra un peu plus fort et t’en donnera un peu plus vite. Lui aussi a un espace à corriger dans son cœur, afin de permettre à son cœur de partager quelque chose de spécifique avec toi, Julie Leblanc. Alors ne pense à rien, réfléchis peu, observe la guérison se faire et même si ton mental a envie de participer, ne bouge pas. C’est lent. C’est comme une première pour lui. Il t’informe qu’il ne peut pas aller plus vite pour commencer. Quand tu sens son appel, tu prends ton crayon puis ta feuille et, commence tout tranquillement avec lui.»

«Bonjour ami(e)s de la Terre. Je m’amuse ici, je suis bien. Je viens chercher la guérison auprès de mon âme céleste. J’apprends aux enfants à danser ici. Ils m’en montrent eux aussi. Je suis un grand savant. Comme la culture des animaux démontre un grand effort durable à faire pour que la collectivité fonctionne. De même, si nous avons une bête noire en nous, nous devons également faire les mêmes efforts». Moi, je la vois extérieure à nous mais dans notre bulle d’énergie.

«Je me suis retrouvé ici pour faire une cure. Je suis intoxiqué par une souffrance et j’apprends à me calmer, à me distraire positivement. Je jardine la terre, je prends soin des animaux et je joue avec les enfants le plus souvent possible. Ils sont drôles et colorés. Lorsque les blocages prennent forme dans la réalité, je joue au ballon avec eux. Nous arrivons tous à vivre le moment présent dans l’authenticité de notre « être ». Je dois avouer qu’il m’arrive quand même d’être quelque peu agacé d’avoir des difficultés avec l’ouverture de mon cœur.» Je reçois une vision qui me montre une image du Moyen-Âge où il tire à l’arc dans le bois. Il est avec une équipe, dont une femme de style amérindienne mais aussi méditerranéenne, et qui porte un habit sexy en cuir brun.

«Il est arrivé que je retourne près de la Terre à quelques occasions, (car il est prêt de sa famille et il les aime.) Je me sens parfois mal à l’aise, presque impuissant auprès d’eux. Je n’approuve pas toutes les décisions que ma femme prend envers ma famille. Je ne peux rester présent longtemps, même si je les reçois en tout temps quand ils pensent à moi. C’est un apprentissage constant.»

On me fait savoir que son processus d’évolution et ses intentions d’âme prévoient un retour à la Terre prochainement, dans plus ou moins 8 ans. Je vois qu’il incarnera un homme à nouveau, travaillant sur un chantier de construction, avec son t-shirt blanc, son jean, ses bottes, son dossard orange fluo à barre jaune et un casque bleu pâle, comme un entrepreneur. Il embellit la vie et adore les vignes, puis les vins. Il sait qu’il a le droit de bien vivre, légèrement, le temps que son cœur s’ouvre, et fasse place à plus de compassion.

Je lui demande: «Est-ce que tu as un message pour nous aider dans notre passage sur Terre?» Patrick répond:

«Utilisez vos talents pour faire briller les pierres, car ces pierres formeront un mur. Votre sagesse et votre expérience seront un mortier de Lumière invincible pour sa fondation. Il y a de l’abus de pouvoir lorsque vous laissez l’anguille se promener dans son couloir obscur, et cachée dans votre muraille. Ne laissez personne s’ingérer dans votre construction ni prendre cet espace.

Prenez le temps de vous arrêter à l’arbre qui est sur votre route. Même s’il est seul sur sa butte, il peut vous procurer de grandes réponses concernant votre bonheur, car ceci fait partie du moment présent.

Des choix, il y en a des tonnes. Vous vous simplifierez la vie si vous permettez de faire grandir votre art, telles les racines d’un arbre avec lequel vous avez échangé votre sagesse. Vous continuerez à vous nettoyer et vos vieilles mémoires partiront.

Le cauchemar sur Terre, c’est lorsque nous nous interdisons de vivre nos passions, d’exprimer nos ressentis et nos besoins. On s’éteint à petit feu.

Il y a toujours des habitudes nocives qui nous détrônent, car elles gagnent sur nos faiblesses, que nous subirons de toute façon, par le retour des choses. Tout  nous amène à nous dégager et on ne le fait pas par peur de déplaire, face à ses croyances. Il est certain que je n’ai pas encore trouvé l’éclair de génie qui me motiverait à monter mon bonheur de façon réaliste et durable, mais je peux prendre en considération ce que je pourrais changer, si je décidais de me réaliser davantage pour être un meilleur homme. Ce n’est pas une pilule magique, mais je sais pertinemment que c’est en changeant les choses que l’on peut se retrouver.

Chaque humain a un potentiel de réalisation exponentiel. Malheureusement, on est dans un monde où l’on ne contrôle rien, sauf cette part de nous qui est habitée par une conscience supérieure. Nous pouvons seulement changer notre avenir à partir du moment où notre enfant intérieur accepte de se libérer et de se faire confiance, et à la Vie par le fait même. Devenir mature n’est pas facile, car il y a souvent des blocages qui nous empêchent de nous allier de nouvelles âmes pour exister encore plus fort dans sa « Lumière ». Pour moi, ce fût l’impossibilité d’avoir des enfants lors de ma dernière incarnation.»

J’entends un tambour. «Apprendre à se nourrir de sa « Lumière », ce n’est pas évident, surtout quand tu n’es pas au courant du processus sur le plan terrestre. Ici, au niveau de l’âme, notre compréhension n’est pas limitative, et c’est pour ça que j’ai accepté le rendez-vous avec vous, Julie. Je sens que votre estime est réelle et cette résonance du cœur me fait du bien.» Et moi donc, c’est Patrick Swayze quand même!

«Même si je suis très loin, je ne peux pas me fuir suffisamment loin. Car au niveau de l’âme, les recettes évolueront toujours à partir de notre cheminement et de nos prises de conscience. C’est-à-dire, de s’autoriser à franchir une autre barrière lorsque nous sommes prêts. Le libre-arbitre ne disparaît pas parce que nous sommes morts. Nous avons tous à garder un contact avec l’âme qui prend toutes les décisions; lorsque la personnalité n’est plus là pour interférer, il reste tout de mêmes des croyances et des programmations qui nous influencent. Parfois, elles sont sans pitié, certes, mais nous devons tous revenir à la base et accepter qu’elles ne soient pas réelles. Ça prend une notion du temps pour placer ses ouvertures de conscience et les transcender.

Le rehaussement de notre mission d’âme respective se trouve dans la transmission de nos choix qui sont, à la base, le secret de la réalisation personnelle de nos rêves. Il ne faut pas les emprisonner, telle fut mon erreur. J’avais tout pour être heureux et je n’ai pas su le conserver aussi intact que je l’aurais voulu. De nombreuses déceptions m’ont fait peur et m’ont fendu le cœur. Je n’ai pas su comment les surpasser parce que je n’avais pas conscience de ce que je comprends aujourd’hui.

Lorsque j’étais petit, j’avais observé comment les gens agissaient autour de moi. J’ai été convaincu plusieurs fois que nous pouvions réaliser notre bonheur de bien des façons. Je comprends maintenant que je n’ai pas saisi toute la richesse que j’avais, et donc de bien en profiter et de la partager aussi, comme une joie de vivre.

Il manquait un ingrédient, un ingrédient essentiel à mon bonheur: l’amour de « soi », et d’apprécier sa présence, d’être bien en sa compagnie. J’avais un malaise d’être, que je ressens encore parfois lorsque je m’approche de ma famille. Quand il y beaucoup d’égo, on se ferme le cœur et on s’isole de l’intérieur. Je n’ai pas su rejoindre ma femme là où elle était. Je n’ai pas voulu sortir d’où moi j’étais. Cette culpabilité est encore bien présente. Je fais des efforts pour en sortir parce que les résistances sont là et elles détruisent continuellement ce que j’essaie de construire. Je suis ici comme en « vacances », pour me ramener à moi. Les saisons fleurissent et les fleurs se libèrent dès que la dormance se termine.

Je suis resté avec des peurs qui ont affecté ma vision de la vie. La morale de cette histoire? Profitez de la chance que vous avez d’être les vainqueurs de votre vie, en utilisant des fortifiants de conscience pour vous libérer à mesure que vous avancez. Les retenues, ainsi que vos croyances, ne sont que des illusions de l’autre côté du voile. Si j’avais mieux géré ma colère, ma communication aurait mieux porté. Je n’aurais pas eu la même vie du tout. Ici, je le sais.

Anciennement Patrick Swayze»

Julie L.

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