Mes dédales administratifs 10e partie

Voilà! La conciliation a été faite hier. En plus, c’est génial! La rencontre s’est faite par vidéo conférence. On a le luxe de ne pas se déplacer, ainsi d’éviter de se mettre sur notre 36 pour être en zone confort maison. Il y avait le juge de contestation, le représentant du Ministère de la Solidarité Sociale, mon avocate et moi. Rencontre confidentielle évidemment. Je n’ai pas pu intégrer mon consultant politique, mais j’ai réussi à enregistrer son message que j’ai partagé à mon avocate avant la séance. Elle n’était pas ravie que j’aie de l’aide de l’autre côté d’un ancien ministre, du moins que cela interfère jusqu’à elle, qui se sait en contrôle de son terrain de jeu. Bien qu’elle ait 43 ans de pratique et qu’elle soit à la pré-retraite, elle m’a dit que la conciliation qu’on venait de vivre était la plus belle de toute sa carrière. C’est très rare que ça se passe aussi bien, ça aurait l’air!

Je me suis retrouvé devant trois personnes compatissante, en accord avec mes revendications et désireuse de m’aider pour que ça aille plus vite, pour que ça se règle rapidement. Incroyable! Le Ministère a reconnu son erreur sans l’avouer, évidemment! Il n’y avait pas de solution applicable au niveau de la conciliation. On a convenu que le représentant gouvernemental allait trouver le moyen de régler cela, en attendant que le dossier se rende au tribunal. Il appellera l’avocate lorsqu’il aura quelque chose à proposer.

C’est rafraîchissant une expérience comme celle-ci. Cela ne m’est pas arrivé souvent dans mon livre de vie d’avoir des expériences justes avec la justice de l’homme, même niveau gouvernemental. J’ai vécu le soir même, avant de m’endormir, plusieurs libérations vibratoires nécessaires à ma guérison énergétique. Il y a plein de choses qui ont pu se régler. J’ai grandi. Ça m’a fait un bien énorme. Qu’on comprenne que ce n’était pas ma faute ce qui m’arrivait, et que les responsables le reconnaissent, puis s’activent pour une solution. Ça prouve que je ne suis pas déraisonnable, ni une fouteuse de trouble. Je suis juste une femme qui s’est respectée et qui a mis une limite au grabuge.

Ils se sont mis à trois également, pour me conseiller de refaire une demande pour revenir sur le programme. Je ne comprenais pas pourquoi je devrais appliquer quand on m’a clairement mis à la porte! Pourquoi également être sur un programme qui ne reconnait pas les dépenses de bases et pourquoi qu’avec la nouvelle demande on les reconnaîtrait d’un coup? Surtout au pourquoi être sûr de l’aide, qui te calle et te crée une dette à la fin de l’année? Ça ou être juste à tous les premiers de mois…ça se réfléchit. Sans filet, si j’ai une vague de revenu, au moins, je peux en profiter. Avec le filet, si j’ai une vague ça devient très lourd sur ma structure. Ils m’encourageaient sans trop répondre. Ça d’lair que j’ai le droit de tout contester et même de faire une demande par jour. Il y a de l’extrême un peu.

Je ne le sais pas pour l’instant. Je vais commencer par faire ma comptabilité et ensuite, je demanderais à mon âme ce qu’on fait concernant la nouvelle demande, surtout que le reste n’est pas réglé. Est-ce qu’ils vont faire un cas à part et mettre dans le dossier mes exceptions ou laisser ça niveau standard et pénalisant pour le bénéficiaire?

L’avocate dit que même si on trouve un accord satisfaisant, la bataille jusqu’au changement de loi peut se poursuivre. Donc c’est encore un dossier à suivre, et rapidement, bientôt, on va être rendu à un an de perdu sur des erreurs administratives, aux conséquences économiques sur une famille de 4 enfants avec un seul revenu.

Soyez bénis

Merci. Namasté

Julie L.

 

 

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