Mon expérience avec Madame Pauline Marois.

Ceci est une chronique qui n’a été ni officialisée ni approuvée par la principale intéressée ou par son équipe. C’est juste moi qui vous raconte une histoire qui m’a transformée.

Je suis une femme patriotique. J’ai des convictions nationales profondes. Je les assume plus ou moins, puisqu’il y a eu des militants avant moi qui ont fait avancer et stabiliser les choses (incluant le triangle autochtone/anglais). Notre communauté est pacifique, exposée à plusieurs sous-colonies internationales qui s’y sont greffées au fil de l’immigration. Je pense que l’équilibre et le respect les uns des autres constitue l’élément clé pour faire progresser une société.

Ce qui est très lumineux chez Madame, c’est Sa Détermination. Elle porte le flambeau, elle Est. Elle habite son espace. Ce qu’elle entreprend se conjugue à la raison et porte les fruits d’un travail acharné.

Malgré une forte réussite grâce à sa concentration lumineuse, il lui a fallu des souffles de Courage pour mener à terme toutes ses réalisations.

L’image qui me vient est une belle déesse aux airs de grande statue de la liberté en lumière et qui habite tout son espace, mais qui a dû composer avec un voile glacé autour d’elle, générant un sentiment de solitude, parce que si les autres sont heureux du succès généré, ils ne sont pas suffisamment ouverts ni assez grands ou hauts pour pouvoir la rejoindre où elle est. Et avec le temps, ça reste caché et ça se refroidit. Et moi je suis plus haut, j’observe cela, et je lui envoie beaucoup d’empathie/compassion, ce qui me dégage des petites taches pâles dans le ventre, parce que je véhicule beaucoup d’amour pour mes semblables.

J’étais vraiment très contente de vivre pour la première fois, depuis de nombreuses incarnations, l’expérience de me réjouir qu’une femme accède enfin à un pouvoir provenant d’un système démocratique. Par cette seule occasion extraordinaire, j’ai pu défaire de la vieille terre de mes racines énergétiques, et me soulager de poids, de résistances et de mauvaises expériences qui se sont mal terminées, ou qui ont été mal jugées. Être soutenue dans ses voies politiques est quelque chose de moderne, mais qui reste incertain.

Mon cœur a été blessé quand elle a été forcée de se restreindre dans ses choix vestimentaires, les couleurs qu’elle portait, pour une histoire d’image. Encore aujourd’hui, je réagis! Pourquoi le fait de porter des couleurs vives distrairait-il du message que l’on veut véhiculer? Je ne suis pas d’accord! Le monde manque de couleurs, et on en souffre comme une pollution qui nous écrase. La preuve? La plupart des teintes de voitures sont semblables.

Je suis entrée dans l’univers de Pauline grâce à Dominique Michel, invité du numéro de décembre 2021. En fouillant dans ses archives, j’ai vu une photo de madame la Première Ministre remettant une médaille à l’artiste. J’ai fait Wow! Quelle dynamique de pionnières exceptionnelles! J’avais vraiment le goût de le partager! J’ai eu la chance de découvrir comment la joindre et lui demander la permission d’utiliser la photo. Aussi bien l’honorer par la même occasion, me suis-je dit, d’où ma demande d’entrevue.

En commençant mes recherches préparatoires, je suis allée chercher ses livres, qui m’ont accompagnée pendant le temps des fêtes.

Dans Québécoise, on sent l’authenticité, son énergie se ressent bien au fil des pages, pour ce qui est du rythme de son histoire. Papier style parchemin, mots et lignes espacées, on voit que c’est la partie plus créative et fluide qui veut exprimer une liberté, le ton est plus ouvert. Mais le texte occulte son passage à la tête du Québec. J’ai été déçue de ne pas avoir eu le récit à ce jour.

Puis son bouquin Au-delà du pouvoir m’a déjouée. Je croyais qu’il s’agissait de la suite du premier que j’avais lu, mais cette fois, le style était plus bureaucratique. Papier mince, texte très serré et beaucoup d’informations. Je n’ai pas vraiment apprécié ce moment littéraire parce que je connaissais déjà le fond de l’histoire, mais raconté autrement. À mi-chemin de sa lecture, heureusement, on arrive à ce qui manquait dans l’autre.

Je pourrais soulever des éléments très intéressants, où elle aurait éprouvé beaucoup de plaisir à s’exprimer autrement que par écrit, au moyen d’une entrevue, qu’elle a finalement refusée. Elle ressent un inconfort avec mon média parallèle et mon univers énergétique. Alors je préfère en rester là. (Dans le sens qu’il y aurait bien des choses à partager, mais je ne ferai pas. À vrai dire, la douche froide que son assistante m’a servie la dernière fois que j’ai appelé pour un suivi m’a saisie.)

Dans ma demande d’entrevue, j’avais ouvert une sous-catégorie afin que ma fille de 15 ans, déjà impliquée en politique depuis des années, puisse avoir un petit moment vidéo pour quelques questions, car Mme Marois est ouverte à donner de son temps aux jeunes. Quelques jours ont passé entre mon refus et le moment d’écrire ces lignes. J’ai demandé à ma fille pourquoi elle ne déposerait pas elle-même une demande d’entrevue auprès de madame. Réponse : parce qu’elle est solidaire de ma décision! Comme dans « je me prive d’y aller ». J’ai rétorqué : « Bien non mon chaton! Tu ne passes pas à côté d’une telle occasion même si je n’y ai pas accès! » Bref, elle y réfléchit. Chose certaine, même si elle obtenait son entrevue, je ne pourrais la diffuser dans ma chronique Découverte du patrimoine.  

Beaucoup de mes programmes ont été modifiés au contact de cette âme si généreuse. Je suis très heureuse d’avoir grandi, d’avoir ravivé et précisé qui je suis. Cette expérience a canalisé mon jaune d’âme, animé mon don pour la politique, instruite sur l’histoire du Québec. Devant une femme si inspirante je dis « Bravo! » Pour Qui Elle Est, ce qu’elle a entrepris, ce qu’elle a réalisé. Je la bénis même.

Merci beaucoup!

Julie Leblanc

 

Visitez notre page Gratitude

Visitez-nous sur notre page Facebook

 

Mon expérience avec Madame Pauline Marois., Mon expérience avec Madame Pauline Marois. Mon expérience avec Madame Pauline Marois.