Sauver les meubles…

Pour faire suite aux deux chroniques précédentes, j’ai vécu deux mois très chargés. À ce propos, j’aimerais vous raconter l’anecdote de l’armoire. Qui dit réaménagement de son lieu de vie dit changement de mobilier pour adapter l’organisation de façon pratique. Comme je suis toujours « low budget », disons que je me débrouille pour respecter mes moyens.

Or, je n’ai pas d’ami masculin autour de moi, notamment parce que les énergies sexuelles finissent presque toujours par s’interposer dans la relation. Enfin oui, j’en compte quelques-uns, mais ils sont homosexuels. Il y a aussi les relations de travail, mais pour que ça dure avec moi, il ne faut pas que l’énergie sexuelle s’en mêle. Comme je compartimente bien mes lectures du jour, je suis capable de me mettre au neutre dans une relation pour en tirer un bénéfice-retour profitable aux deux personnes qui échangent leurs compétences pour accomplir un projet réalisable. Évidemment, je ne suis pas avec un amoureux ou ses amis qui auraient pu me prêter main forte.

Reste la famille… Mais qui, dans ce réseau-là, possède un camion pour pouvoir m’aider à transporter ce que je trouve? Mon besoin donc m’a conduit vers un homme quand même proche de ce réseau, mais de qui je me suis toujours tenue à distance, car il est souffrant sur le plan psychologique et que la gestion de ses états d’âme n’est pas une mince tâche, surtout qu’il ne s’aide pas.

Je me suis donc dit que le temps de récupérer ladite armoire, je pouvais gérer le tout. C’est ici que l’histoire commence. Un beau dimanche midi, en route vers Wenworth à travers les petits chemins de bois, notre homme roule plutôt lentement. Pire, il immobilise son camion chaque fois qu’il voit un paquet de cochonneries aux vidanges sur le bord de la route, puis arrête deux fois pour uriner dans les fossés. Pour couronner le tout, il consomme une boisson alcoolisée en même temps qu’il conduit. Vous pouvez déjà imaginer qu’à ce stade-ci, je regrette déjà ma décision.

Ensuite, j’ai eu la mauvaise idée de l’aviser que je souhaitais mettre la couverture au fond de la boîte et de placer le meuble à l’envers, puis de l’attacher. Il s’est alors mis à me traiter de niaiseuse, insistant sur sa compétence dans l’art de charger son véhicule, et que je n’avais pas à m’en mêler. J’ai néanmoins réussi avec beaucoup d’astuces à gagner mon point. Mais quand je suis parvenue à attacher la deuxième patte du meuble, il s’est mis en colère avant de me rentrer dedans physiquement.

Quand j’ai compris ce qui se passait et qu’il réagissait violemment, je me suis dit ok! D’une grande inspiration, je me suis déposée totalement dans mes énergies, remplie de lumière, et j’ai aligné mon corps pour devenir aussi solide qu’un arbre triple centenaire. Je suis restée d’un calme doux inébranlable tout en plaçant ma communication radicalement. Que non! C’est inacceptable qu’il ait franchi une limite intolérable. Je l’ai enjoint de me lâcher et de se calmer immédiatement. Que personne ne m’avait traitée de la sorte auparavant et que ce n’est pas maintenant que ça allait commencer, et encore moins avec lui. Il me reprochait d’être une mule de premier ordre et il était en réaction avec ça dans son corps de souffrance. Je comprenais que sa réaction ne m’appartient pas, mais de ma part, ça a coupé tous les liens. C’est fini. Jamais plus je ne serai accessible pour lui.

Je n’ai pas attaché ma deuxième patte, pas parce que j’ai cédé, mais parce que je voulais rentrer chez moi au plus sacrant. Ça a dû jouer dans les énergies, car au retour, son attitude au volant était à l’opposé. Il roulait archi vite, et a même franchi quelques dos d’âne à 75 km/h. Bref, un tiroir a été esquinté dans l’aventure.

Il m’a verbalement « négativée » pendant près d’une heure, ce qui m’a permis de bien d’examiner les étapes du processus de l’agresseur et de rester neutre et calme. Surtout ne pas jeter de l’huile sur le feu avec ce genre d’individu. Dans ces circonstances, le silence est d’or.

Malgré l’élan de compassion que je portais en mon cœur pour cet homme souffrant, je sais que mon âme s’est libérée d’un karma. Je l’ai vécu pendant qu’il monologuait. Puis il a réalisé. Il a commencé à s’excuser. Excuse-toi tant que tu veux, c’est trop tard pour moi. Quand je « tire la plogue », c’est fini, je ne retourne plus en arrière. Ma mère m’a dit : « T’es chanceuse, il ne s’excuse pas d’habitude. » Hé bien!

Cette expérience m’a également permis de mettre avec puissance de la lumière sur chaque étape de ce moment, et que ce récit en sensibiliserait d’autres qui sont pris au piège avec des hurluberlus de la sorte. De grandes prières pour les personnes qui se font battre. L’irrespect à l’égard de notre environnement et de notre espace vital est inacceptable à tous égards.

J’ai ressenti le dilemme d’appeler la police et de dénoncer avant de me « diluer » un peu, en pensant aux personnes proches de la famille et de l’embarras que ça pourrait leur causer. J’ai opté pour un scénario plus juste, celui de laisser l’univers régler la chose, avec une option que je suis prête à témoigner le cas échéant. Intégrité, honnêteté, respectabilité.

C’est là que je me suis félicitée. J’ai toujours réussi à voir rapidement les premiers symptômes de déséquilibre chez une personne. Ça m’a mise à l’abri de gens agressifs, voire de violeurs potentiels. Personne n’a le droit de ne pas me respecter sur terre. C’est aussi clair que ça. Je m’éloigne dès que ça déraille un peu. C’est une caractéristique de mon âme : personne n’a d’emprise sur Julie. Mon père et mes ex-amoureux me l’ont reproché, parce qu’ils ont tenté de s’imposer à moi. Celui qui le comprendra et l’appréciera sera un homme évolué. Je ne me laisse pas non plus manipuler. Si tu essaies et que je m’en rends compte, tu es « out »!

C’est d’abord ce que je regarde chez un homme : comment se gère-t-il, comment maîtrise-t-il ses émotions? J’ai fait le chemin, j’ai épuré, et j’en ai développé une maturité. Je n’ai pas de temps à consacrer à ceux qui sont pollués, sérieusement.

Bref, respectez-vous! Soyez sélectifs, réfléchis, et refusez catégoriquement de voir l’autre vous déstabiliser.

En fin de compte, j’ai assemblé une autre armoire, mais celle-ci provenait d’un magasin. Je n’ai pris aucun risque, j’ai eu l’aide de mes deux filles de 12 et 13 ans. Je nous donne une note de 78 %, car plusieurs vis sont demeurées inutilisées après le montage. L’important est qu’on se soit débrouillées! Merci.

Ne soyez pas malheureux d’être célibataire pendant ce temps des fêtes. Profitez de la vie s’il vous plait. Soyez heureux et bénis.

Julie L. 

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