CONVERSATION AVEC LA DÉESSE BILIKU

Ce matin, ça bouge pas mal dans la maison; une sorte de grosse vague d’énergie passe et repasse. En réalité, ça ressemble à un rythme électronique, disons euro-transe sur la radio internet. Les minous n’en peuvent plus, ils sont tous partis, il n’y a plus personne sur le balcon. Ça me rappelle l’énergie des chutes Dorwin à Rawdon dans le coin des Atlantes. Je ne sais pas qui s’en vient, mais il doit être pas mal puissant pour faire bouger l’énergie comme cela; comme à l’habitude, je l’accueille et j’attends. J’ai fait mes plus belles rencontres ainsi.

Dans la ruelle, derrière la maison, une forme prend corps. C’est la Déesse Biliku des îles Andaman. Pour la tribu Jarawa, elle est l’équivalent de la femme-araignée des Indiens du mid-west américain. Comment accueillir une telle énergie?

Comment puis-je vous accueillir, madame?

«C’est fait, petit homme, mais comment en es-tu venu à être ici, entouré de ciment et de bitume. Tu n’es plus le petit homme que j’ai connu.»

Si mère, mais la première fois nous étions dans le jardin d’Éden en attendant l’arrivée d’Adam. Ça fait plusieurs vies de cela. J’étais jardinier à l’époque.

«Que oui, et tu as renié ce paradis terrestre?»

Non, mère. Après l’arrivée d’Adam et Ève, les choses ont bien changé comme vous avez pu le remarquer. Ce paradis n’est plus. Aujourd’hui, c’est un chantier de guerre, celui de l’Irak et l’Afghanistan. Après le départ d’Adam et Ève, vous nous avez montré à faire de l’alcool. Nous nous sommes bien marrés avec cela.

«Je ne viens pas souvent sur ce continent;  l’énergie est très étrange ici et froide, non!».

C’est l’hiver, mère. Votre énergie est si forte, madame, qu’il m’est difficile de concevoir une interférence d’ici. Depuis quelques mois, nous ressentons l’énergie du Grand Lac des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest. Serait-ce l’énergie que vous trouvez étrange, mère?

«Non, c’est ici au Québec. Oui, il se passe quelque chose, petit homme. Et toi, que ressens-tu?»

Dans mon vaisseau de la troisième dimension, je ressens très peu. Ce vaisseau ne nous permet pas beaucoup de distinctions entre les types d’énergies; en fait, madame, tant que je ne vous ai pas vue, je ne savais pas qui apparaîtrait dans la ruelle.

«Pourtant, juste avant mon arrivée, je t’ai envoyé l’odeur merveilleuse des fleurs jaunes d’Éden, celle que tu cultivais le plus souvent. Il me semble qu’à chaque réincarnation vous faites table rase de la précédente;  tout est à reconstruire, n’est-ce pas!»

Effectivement mère, il me semble que nous devons recommencer à maintes reprises le même procédé et c’est plutôt accablant de sentir que très peu de choses avancent d’une réincarnation à l’autre. C’est la raison pour laquelle je demande de l’aide : y a-t-il un moyen de nous sortir de cette dualité interminable? Paraît-il que nous devions réussir cet exploit avant le 21 décembre 2012 selon le calendrier maya? Vous, mère, que pensez-vous de décembre 2012?

«Ce fut certainement difficile au rythme où vous progressez actuellement. Il y a beaucoup d’efforts, certes, et jamais autant de gens n’ont prié pour cela; encore beaucoup trop sont spectateurs et plus encore ne sont même pas au rendez-vous. Personne ne sait avec certitude ce qui arrivera au soleil, aux océans, etc. Le séisme d’Haïti en 2010 avec ces 230,000 morts est peut-être le premier d’une série le long de la côte est, mais nul ne le sait. Il faut donc être prêt à tout et pour cela il faut être capable de lâcher prise, de faire face aux imprévus sans toujours supposer la fin et, bien sûr, ne pas s’abandonner à la peur.

Vous devez décider de ce qu’il faut abandonner comme rêve futile et tout mettre en branle pour réussir certains autres plus importants pour votre bonheur. Vous n’êtes pas heureux, cessez de toujours imaginer le pire, cessez de toujours formuler des scénarios cataclysmiques. Où est votre confiance en l’avenir, où est l’optimisme de pouvoir s’en sortir? Toi, tu montres aux gens comment faire la spirale d’harmonisation. Plus important veut dire ici le potentiel d’améliorer votre quotidien. Le temps du chevauchement sur la clôture est terminé. Il n’y a pas de recette magique. Il faut décider d’être d’une façon et ne pas être d’une autre et ainsi de suite.

Faites des listes, apprenez à vous respecter, demandez à votre corps ce qu’il désire manger, par exemple, ou boire, parlez à votre corps; il connaît tout sur sa survie et sa santé, etc. Les éléments nécessaires existent déjà, il s’agit de les rassembler et de passer à l’action; surtout n’attendez pas vos frères des étoiles, ils ne seront pas au rendez-vous pour vous sauver. Vous avez les capacités suffisantes pour vous sauver seuls. Maintenant, le désirez-vous vraiment? Ça, ce n’est pas acquis.

N’oublie pas que c’est dans l’action que vous surmonterez les défis dus à votre dualité. Au lieu de ruminer les inquiétudes, planifiez comment vous en sortir. Croyez-y et mettez tout en branle, petit homme. Je dois quitter maintenant. »

Merci mère.

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