Dédales administratifs,  7e partie

Bonjour à vous! Je m’attendais bien à ce que le processus entamé aurait pris des mois. Me voilà rendue à la septième chronique consécutive sur le sujet. Au moins, ç’a avancé un peu.

Pour faire suite à la dernière, je n’ai pas eu l’emploi sur lequel j’avais postulé. La raison est très simple : j’ai trop de talents pour faire des tâches administratives. J’ai envoyé des c.v. par internet pour des postes en communication, mais dans le « cold apply », ma candidature n’est pas retenue sous prétexte que je n’ai pas le diplôme (BAC). J’ai compris qu’il n’y avait pas de place pour le talent et l’expérience, mais je comprends la sécurité que le diplôme procure à l’employeur. J’ai pour mon dire qu’avoir un candidat exceptionnel et  lui lever le nez, ça n’aide pas à l’innovation des marchés.

J’ai prié fort et une occasion merveilleuse a émergé. À 30 pas de chez moi, il y a une section de l’hôtel de ville où le pavillon des communications se trouve, et la semaine passée, pour la première fois en 20 ans que j’habite ici, un poste de conseillère en communication et affaires publiques s’est ouvert. Dans la description des tâches, je suis capable de réussir ce que l’on demande, j’ai donc appliqué avec grand enthousiasme et détermination de pouvoir avoir la chance de travailler local, et comme je suis en région dans une petite ville, ça me fait suer d’être obligée de voyager pour aller travailler. C’est donc pour moi une occasion d’emploi multi-idéal et j’ai envie de le faire. Déjà! 

J’ai donc appliqué, même si certains éléments sont contre moi, comme le diplôme, l’expérience en municipal demandée, mes cheveux bleus, ma médiumnité, mais j’ai des cartes dans mon jeu comme mon intérêt quotidien, comme m’informer sur la politique/actualité/communication, ma compréhension profonde de la vie, des énergies qui peuvent rentrer dans l’action juste et un discernement prononcé, ma capacité infinie créative, ma clarté du message, le don de trouver les meilleures solutions.

De plus, ça fait un bon moment que je sais ce qui se passe dans ma municipalité. J’ai aussi de précieux contacts, ce qui est assez rare en général dans ma vie, mais là, j’en ai. C’est clair que j’utilise toute l’aide que je peux aller chercher pour réussir à atteindre mes objectifs dans la ville et qui peuvent m’aider. Par chance, j’ai un Maire innovateur! J’ai hâte de voir si ça suit partout, y compris dans le processus d’engagement des employés. Je me dis aussi qu’il doit y avoir de la souplesse quelque part, vu la pénurie de main-d’œuvre.

À cet endroit, je serais capable de travailler, et juste ça, c’est l’élément déterminant majeur. J’ai vu ce que je pouvais apporter vibratoirement, que mon cœur était ouvert et heureux de faire ça, et c’est aussi capital dans ma décision d’aller travailler.

À ce stade-ci, j’ai placé mes cartes. Je suis en attente que le concours ferme et de voir comment ils vont procéder avec ma candidature. Je souhaite avoir l’opportunité de m’entretenir en entrevue, et d’avoir une véritable chance pour humblement leur démontrer que c’est moi qu’il faut pour cette mission conjointement idéale, même s’ils en doutent probablement. C’est à suivre.

Je n’ai pas appliqué ailleurs depuis que je sais que ce poste est ouvert, c’est là où je veux aller. Là et au plus haut de mon souhait, c’est-à-dire mon c.v envoyé à M. Legault. D’ailleurs, le mois passé, je lui avais fait parvenir par son site internet de premier ministre, à son comté et à un de mes contacts dans son équipe, une offre de conseiller particulier, mais aucun retour ne s’est produit en format virtuel. Ce mois-ci, j’ai donc opté pour leur envoyer en papier, par la poste. Évidemment, j’ai réussi à me débrouiller pour trouver les adresses. Je suis capable, je sais!

C’est pour cela que j’aligne mes prières pour quelque chose qui peut amener du mieux dans ma vie, et du parfait wow, même. Je me dois de le tenter parce que je mérite d’être heureuse, et en plus, je le sais ce qui me rend heureuse… C’est clair! Je focusse! Et j’espère que ça va fonctionner.

Je repartirai à zéro si c’est non, ce n’est pas grave, je suis habituée à continuer à essayer de survivre et de recréer constamment, mais c’est très difficile sans l’aide de mon programme gouvernemental, retiré depuis quelque temps. J’ai reçu par la poste un autre rappel du 7000$ que je leur dois. C’est sympathique! lol

Bonne nouvelle, mon avocate m’a appelée, enfin! Elle m’a annoncé que le TAQ proposait une médiation pour désengorger le flux du tribunal. Elle fut surprise parce que j’ai dit oui tout de suite, avec enthousiasme même. C’est plus rapide d’accepter, mais la date de la médiation va quand même être dans cinq mois. Si je ne suis pas heureuse de cette étape, il restera le juge, et les médias comme carte à jouer, et mieux encore si je rencontre Legault. Ça va bien, mes affaires.

Je patiente, heureuse, et désireuse d’avoir des clients, qui se font rares, ce qui se mesure par la pression du minimum financier, ce qui me pousse à avoir plus confiance à ce qu’un miracle puisse se produire, parce que je fais tout pour rester haute dans mes pensées, paroles et actions, avec un cœur ouvert, même s’il y a le danger proche de mes limites/capacités en matières.

Avec discernement, je continue à prier qu’on remarque ce que je peux contribuer à la vie, et de pouvoir bien vivre avec mes talents multi genres.

Soyez bénis, namasté.

Julie L.

 

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