La communication entre l’animal et l’humain au-delà des sens

Pas de science ici

Cet article ne repose sur aucune base scientifique parce que je n’ai pas accès à toutes les recherches effectuées dans ce domaine qui sont, de toute façon, très peu nombreuses ou alors non rendues publiques.

Vous devez savoir que certaines personnes bien nanties vont parfois consulter des scientifiques de renom et subventionner leurs recherches dans un domaine particulier à des fins personnelles. Ces subventions portent le nom de grants. J’ai connu deux spécialistes qui ont œuvré en ce sens, l’un pour le phénomène des enlèvements extraterrestres et l’autre pour les capacités télékinétiques humaines. Leurs résultats publiés sont la pointe de l’iceberg des résultats qui ne sont remis qu’au client payeur (Dr Jean-Roch Laurence de Concordia et le professeur Bernard Grad). Actuellement, les seuls scientifiques à effectuer des expériences de ce genre relèvent de la science noétique initiée par l’astronaute Edgar Mitchell.

Dans cet article, je vais vous parler de ce qu’on me confie en tant que spécialiste dans ces deux domaines et suite à mes propres expériences. Cela fait un peu suite au dernier article de la série Créatures de la Nuit publiée  sur ce même site. J’y explique que mes années d’intériorisation très intenses vécues au sein de l’Institut de Métaphysique appliquée ont ouvert mon canal psychique. Nous en avons tous un, mais nous ne l’utilisons jamais soit parce que nous ignorons son existence, ce qui est le cas de la grande majorité des gens, soit parce que nous n’y croyons pas, ce qui est le cas du reste.

Très peu de gens savent qu’ils peuvent débloquer ce canal, tout comme pour les talents ou aptitudes innées. Il est compris ici que Louis Cyr avait des aptitudes innées presque inégalées dans le monde de la force physique, tout comme Einstein pour son génie, Mozart pour sa musique et ainsi de suite. Votre gentille petite fille qui s’éclate la voix à 8 ans et séduit la famille au Jour de l’An ne fera pas nécessairement le Caesars Palace à Vegas dans 10 ans et possiblement même pas la salle paroissiale de votre village.

Il en va de même pour les aptitudes psychiques. Il y a tellement de conditions à réunir pour favoriser l’ouverture de ce canal et surtout le maintenir ouvert ou fermé à volonté qu’il me faudrait 25 pages pour l’expliquer et ce n’est pas mon but. La seule chose que je peux vous confier, c’est que le rythme de vie que nous avons avec le boulot, les enfants, l’école, la maison et tout ce que cela implique n’aide absolument pas et même en s’adonnant à la méditation avec la tite chandelle qui pue la vanille, ce n’est pas tout à fait ça.

Je reçois régulièrement des courriels, surtout de femmes qui, tout en me parlant de leurs expériences ufologiques et/ou paranormales, vont me parler brièvement de ce lien qu’elles disent avoir vécu avec leur chat, surtout, et parfois aussi avec leur chien. Les hommes, eux, ne parlent que très rarement de leurs capacités psychiques de peur de passer pour efféminés, gais ou fragiles. Je ne le pense pas, je le sais. Certains m’ont fait signer des documents de confidentialité pour des histoires identiques à celles que Monique, Huguette ou Chantal me racontaient en trente secondes sur le bout de la table. Dans ce domaine, la plupart des gars ne sont au fond que des peureux trop orgueilleux pour se montrer à nu. Pas moi.

J’ai souvent lu des articles sur le comportement animal, autant de Desmond Morris que de bien d’autres, alors je sais que bien des experts vous diront comment analyser ceci ou cela. On parle des mouvements de la queue, des oreilles, des différents sons, de sa posture, etc. Il y a aussi certains ouvrages qui, sans parler de télépathie ou d’échanges psychiques, traitent de rapports très intéressants entre l’animal et l’humain et inversement.

Je pense notamment à Georges Adamson, assassiné en 1989 à l’âge de 83 ans par de « très courageux » contrebandiers somaliens. Georges Adamson a inspiré de nombreux auteurs et réalisateurs. Le film Born Free en est l’exemple classique. Il était appelé Baba Ya Simba par les indigènes locaux du Kenya connus sous le nom de Massaïs. Sa vie avec les lions, les éléphants est magique et n’est pas sans rappeler les exploits similaires de Diann Fossey incarnée par Sigourney Weaver pour jouer sa vie dans Gorilla in the mist. Diann a également été assassinée par des contrebandiers du Rwanda. La communication qu’elle a pu établir avec les gorilles sauvages des montagnes est hallucinante et dépasse tout ce à quoi on aurait pu croire. Parlons également de Buck Brannaman, ce célèbre cowboy du Wyoming dont la vie, interprétée par Robert Redford au cinéma, l’a fait connaître dans le monde entier.

La communication entre l’animal et l’humain : Le « vétérinaire » 

J’ai eu des chats et des chiens et jamais je n’ai compris que nous pouvions communiquer ensemble au-delà des sens, c’est-à-dire sans que le toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat ne soient sollicités. Bref, je l’ignorais.

Ma première expérience se situe vers les années 1970. Avec ma première femme, nous venions de faire l’acquisition d’un bébé chien pour le petit. Le vendeur ne nous dit pas qu’il serait bien de le faire voir par un vétérinaire, mais comme je venais d’en recevoir un en entrevue, je savais qu’il était toujours mieux de le faire. Une histoire de vers !

En remontant la côte Saint-Sacrement avec l’adorable petite bête noire comme du charbon dans les bras de ma femme, je suis immobilisé par le trafic et je remarque une maison sur laquelle je peux lire sur une plaque en laiton « vétérinaire ». La décision est prise, on n’a pas de rendez-vous, mais on va régler ça tout de suite.

On monte les trois marches et je reconnais bien là le style des belles maisons de Québec des années 1930, avec une magnifique porte lustrée en chêne et sa vitre aux abords ciselés. Je tourne la poignée, une seconde porte et là, un grand passage et sur ma gauche se trouve la salle d’attente. On s’installe. Il y a des photos partout, mais chose étrange, alors que Chien-chien ou Bouboule ou Noireau reste calme dans mes bras (le nom n’est pas encore choisi), on regarde les photos. Ce ne sont que des chevaux, dont un suspendu dans une sorte de grand drap.

Je reprends mon siège, devinant que si le docteur a fait rentrer un cheval ici, nous ne sommes pas prêts d’être reçus. Je songe à m’en aller, des vétérinaires il y en a partout, quand soudainement arrive un énorme berger allemand. Il a les oreilles pointées vers le haut. Il me regarde, regarde Bouboule puis ma femme, s’assied, baille un coup et là je lui dis simplement : « Ben bonjour toi, où es ton maître ? » Toutefois, dans ma tête je lui dis : « Tu es un très beau et gros chien,  toi, et j’espère que Bouboule ici ne deviendra pas grand comme toi, et là j’insiste, comment ça tu es tout seul ? » Bref, je lui jase ça et il me regarde pendant que je tente d’arracher les oreilles de Bouboule qui se défend bien mal en me léchant la main. C’est à ce moment que la porte d’entrée s’ouvre. Une voix de femme dit alors : « XXX, tu fais quoi là dans l’entrée ? ». Le chien gémit un peu et en entrant la femme nous voit. XXX est tendu. Pas moi, mais je me dis que j’ai peut-être volé le rendez-vous de la dame, alors je m’apprête à me lever et m’excuser. « Non monsieur, ne bougez pas. Je peux vous demander ce que vous faites dans mon salon ? »

Oups ! Bêtement, je réponds en montrant le chien que oui, je n’ai pas pris de rendez-vous, mais j’ai vu que c’était un vétérinaire alors je suis rentré pour faire traiter mon chien contre les vers et … « Oh mon Dieu, ne bougez pas, je reviens. Viens XXX. » Elle part, on entend une porte se fermer, un aboiement sourd et elle revient.

On apprend alors que ce vétérinaire est décédé et qu’il ne reste que la plaque comme souvenir et quelques photos. Elle nous raconte que le chien a été dressé à l’attaque sans ordre pour s’en prendre au moindre malotru, car un mois avant quelqu’un a tenté de pénétrer dans la maison. La police lui a dit que, voyant la plaque de vétérinaire, ils ont voulu voler de la drogue, surtout pour les chevaux, qui vaut une fortune. « Je ne comprends pas comment XXX ne vous a pas sauté à la gorge et je remercie le ciel, mais ç’aurait été de ma faute. J’étais partie pour cinq minutes, mais ç’a été plus long que prévu et je n’avais pas fermé à clef. Plus jamais ! »

Oui, on me dira que le chien a senti avec son nez que je n’avais pas peur, mais un chien dressé à attaquer considère tout inconnu chez lui comme une menace et se fout que l’inconnu ait peur ou non. Mentalement, nous nous sommes parlés et nous nous sommes compris.

La communication entre l’animal et l’humain :  Le verrat

Jusqu’à mon initiation à la métaphysique appliquée, j’ignorais ce lien entre les hommes et les animaux. Là-bas à l’Institut (1978-1982), nous avions une méthodologie du travail (j’étais sur une ferme dite sectaire et nous devions travailler physiquement, en plus de nos activités dites métaphysiques) basée sur un code de couleur. C’était très efficace. Le travail auprès des animaux faisait partie du BLEU du BLEU. Or moi, j’étais considéré comme ROUGE du VERT, le rouge étant entre autres l’intensité, et le vert la communication.

Bref, je n’avais pas la langue dans ma poche, je disais toujours ce que je pensais et je pensais ce que je disais, bien qu’évidemment comme tout portrait charge,[1] dont j’étais l’expert pour l’avoir appris au Secondaire. C’est ainsi que me fut confié la direction de l’édition française du journal de l’Institut intitulé l’Ère atlantéenne.

Par contre, afin d’équilibrer les facteurs yin et les facteurs yang, tant de la personne que du milieu, il fallait de temps à autre consacrer quelques heures par semaine à une couleur qui nous sortait de notre zone de confort, comme demander au gars de la comptabilité d’aller laver la vaisselle et au responsable des poules d’écrire un article. Moi, c’était faire du bleu qui essentiellement est le domaine qui couvre le plus grand nombre d’activités liées aux soins, à la santé, l’alimentation, la culture, l’élevage, etc. C’était pas mon forte. Tout un chacun et chacune d’entre nous, que cela nous plaise ou pas, devait le faire une fois par semaine.

Ce jour-là d’automne un peu frais, je dois observer la mise à mort d’un très gros porc, un verrat, destiné à la consommation de notre groupe. Déjà, cela vous dit que nous n’étions ni véganes, ni juifs, ni musulmans. Sur le coup, j’ai ressenti un malaise au plexus. J’ai toujours pensé que c’était le mien, mais c’était celui de l’animal. Comment je l’ai su réside dans une très grande ouverture d’esprit analytique d’une part, couplée à l’ouverture du canal psychique dont j’ai parlé plus haut. Je me dirige vers la grange à 20 minutes de marche et tout le long du parcours, je ressens ce même malaise, cette peur croissante, et je ne comprends pas.

Dans mon passé journalistique à la radio, entre 1969 et 1978, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de me rendre dans des endroits mortuaires : abattoirs, morgue municipale, scènes de crime. J’ai même vu un motocycliste se faire tuer sous mes yeux sans comprendre ce que je voyais devant moi. Son corps éthéré sautant sur place sans saisir ce qui lui arrivait. Ç’a duré deux secondes. J’ai donc « commercialisé » avec la mort de sorte que je puisse faire mon boulot sans détaler comme un lapin, vomir mes tripes ou perdre connaissance comme certains de mes confrères, surtout à la morgue quand ils ont ouvert le tiroir et sorti une femme morte noyée depuis un mois, le visage rabougri et vert comme Shrek avec des pustules de couleur blanche partout sans parler des veines bleues.

J’ai pas aimé, mais j’ai compartimenté ça dans « boulot » et je ne l’ai pas ramené à la maison et je n’en ai pas parlé non plus, ni à ma famille ni aux amis. Ils ne faisaient pas partie de la section boulot. Mais encore aujourd’hui, je revois ce visage décomposé très parfaitement. J’imagine qu’on s’y habitue. Je ne vois donc pas comment la mort d’un futur gros jambon, de ribs et de filets allait pouvoir m’intimider.

Dès que j’arrive, je vois les deux hommes chargés d’abattre l’animal. Je les connais bien, ils sont très sympathiques. L’un d’eux dégage quelque chose auquel il ne m’a pas habitué : il n’est pas à l’aise. L’autre, un autochtone avec qui j’ai de très bonnes relations, dégage une confiance en soi très palpable, mais semble plutôt pressé d’en finir. Ils me disent avec un sourire où me tenir pour ne pas être aspergé de sang. Il y a une petite pente qui longe le terrain d’exécution, je m’y rends et je me trouve directement face à la tête du verrat à environ un mètre. Je cours après les troubles, mais le moment venu, je saurai m’enlever juste en me baissant.

Il n’y a qu’une procédure pour ce genre de travail. Le verrat est calmement traité, emmené à l’endroit précis, flatté, caressé par mon ami qui tient un couteau visiblement très aiguisé sous la gorge de l’animal qui ne le voit pas. Il est penché, les deux jambes bien écartées comme pour monter l’animal. Il est énorme, gris noir, avec une tête trois fois celle d’un humain. L’autre tient une carabine, un calibre .22, je crois. Les deux hommes se regardent et se font mutuellement un signe de tête. La pointe de l’arme est appliquée à fleur de peau du front. Le danger de la manœuvre est ici. Si le verrat comprend ce qui se passe, il risque de s’agiter fortement juste au moment où l’autre appuie sur la gâchette, ce qui peut alors blesser son comparse ou carrément le tuer. La technique consiste donc à ne pas appuyer l’arme et compter bêtement jusqu’à trois. Dès que l’arme est à un centimètre du front, il tire. Simultanément, la gorge est tranchée et le sang coule à flots dans un trou dans lequel se trouve un contenant. Rien ne va se perdre chez l’animal, tout sera utilisé.

C’est alors que je vois très bien une forme sombre bondir sur place et frapper le sol de gauche à droite pendant que des cris monstrueux s’échappent du verrat. Cette ombre rappelait un personnage de dessin animé. Il est furieux. C’est alors que mon ami se redresse, ferme les yeux et ses lèvres bougent. Il remercie l’animal d’avoir fait don de son corps. La forme sombre s’apaise et je ne la vois plus. Je suis sous le choc un peu. Disons que ce n’est pas le temps de me jaser de la pluie et du beau temps. Je dois ingérer tout cela. Qu’était cette forme sombre ?

La communication entre l’animal et l’humain : La supplique du lièvre

Mon père nous a initiés très jeunes à un tas d’activités, comme la photo, le camping, la mer de la côte-est américaine, la chasse, la pêche, le ski de montagne, etc. Aller aux lièvres avec nos amis, les Angers, était un rituel dominical durant des années, à l’automne évidemment. J’ai donc maîtrisé le tir assez jeune et comme toutes ces autres activités, j’ai traîné ça dans ma besace d’adulte.

Durant les années 1990, je me retrouve très souvent à la chasse avec Stéphane Grondin, que certains connaissent s’ils ont écouté les sports à TQS, avec Michel Lapointe, chroniqueur sportif à CJRC (décédé en 2022). Le plus souvent, je suis seul ou avec mon fils de 9 ans qui joue à Goldorak dans le bois, ce qui a le fâcheux effet d’informer tout le gibier de l’Outaouais jusqu’en Abitibi que nous y sommes !

Un jour, Lapointe, les frères Rainville de Thurso et moi prenons la décision de nous éloigner les uns les autres et de faire lever le gibier, parce que franchement, ça fait des heures qu’on marche … pour moi, ils se souviennent de Goldorak ! C’est alors que je m’immobilise comme une statue, ne bougeant que les yeux comme mon père me l’avait appris. Il suffit que l’animal bouge une narine et c’est fait, il vient de trahir sa position. Je détourne la tête tranquillement et je le vois, sous un sapin. Je pointe mon arme très lentement et soudainement mon canal psychique s’ouvre. Je n’entends pas une voix, c’est un lièvre quand même, mais je ressens très clairement une supplique : NE ME TUE PAS !

J’ai tiré.

Aussitôt, j’ai ressenti une énorme tristesse venant de la forêt. Je venais d’échouer un test. Je ne devais pas le tuer. Je l’ai fait et j’ai été con.

Le lendemain, j’ai dumpé le gun dans le sous-sol derrière un meuble et je ne suis plus jamais retourné chasser.

Ce sont là mes expériences. J’en ai eu d’autres, moins spectaculaires, mais je sais que nous avons eu une conversation. Elles n’ont aucune valeur pour l’esprit scientifique, l’analyste ou le simple lecteur qui passe par mon site après une pirouette algorithmique qui l’a amené ici et qui a pouffé de rire.

J’ai écrit cet article pour une seule et unique personne. Celle qui a lu, qui a fait plus qu’y croire, qui a compris et qui sait très bien de quoi je parle.

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