La sixième loi : “Je suis positif à 100%”

Le temps du déjeuner est court, on peut tenir la bonne humeur, mais la journée est longue. Comment générer la joie dans cet amas d’actes qui ne répondent pas à ses aspirations profondes?

La nature humaine, au degré d’évolution qu’elle a atteint, est encore trop soumise à ses instincts pour que la raison les domine allègrement. Il faut donc s’arrêter pour réfléchir sur le but ultime de la vie et analyser son comportement s’il répond aux exigences de la fin que l’on doit atteindre.

La première valeur à étudier est celle de l’Âme, sur laquelle s’appuient toutes les autres, en respectant, cependant, leur nature propre.

L’Âme a des aspirations qui décrivent son plan d’évolution et qu’elle manifeste dans son support humain. Elle incite la personne à la création, au dépassement de soi-même… L’analyse donne-t-elle une réponse affirmative à ces élans de l’Âme?

Sinon, la première valeur n’est pas respectée. Essayons-nous au moins d’y répondre?… Faisons-nous des efforts pour observer les lois cosmiques, pour amorcer les créations, si petites soient-elles… pour s’oublier au profit des autres?…

La deuxième valeur est la conscience d’être un homme devant évoluer sur tous les plans: physique, intellectuel, moral et par résultante, psychique.

L’évolution physique comprend tout ce qui se rapporte à la matière vivante ou inanimée. Le travail est l’objet principal de l’évolution physique. Il est une source d’expériences qui développent la personnalité: la gymnastique de l’esprit, la dextérité manuelle, l’adaptation à une discipline qui met à l’épreuve la maîtrise de soi, qui coordonne les réflexes, qui développe la psychologie du travail, des ouvriers, des chefs et des hommes en général dans le comportement social.

L’évolution physique comprend aussi la manipulation de la matière dans un sens créateur, comme les Arts plastiques, l’architecture, la maîtrise des éléments de la nature comme le vent, l’eau, la pluie, le froid, le chaud, le soleil, les plantes, les animaux, enfin toute la matière sur laquelle l’homme peut régner.

Le plan physique englobe tout ce qui peut favoriser le support de l’âme qui, elle, doit réaliser son plan évolutif de vie éternelle.

L’évolution intellectuelle a pour outil le système nerveux central. Le cerveau doit donc être développé en le soumettant à un entraînement continu d’échanges inter-neuroniques qui mettent en activité les cellules nerveuses qui contiennent en potentiel toute la destinée de l’homme comme support de l’âme.

Le cerveau se développe par l’attention, le geste, les exercices qui demandent de la précision, de la souplesse, de la répétition et du rythme, en comptant, bien entendu, sur le développement de base, qui s’est fait pendant les premières années de la vie, comme le langage, le jeu, la discipline sociale, l’adaptation à un milieu donné, etc. et à la base biologique qui a formé ce cerveau dans le sein maternel.

À suivre …

Le travail qui demande de l’initiative, des combinaisons d’objets, de mots ou de gestes, est très favorable au développement des cellules nerveuses. L’assimilation des connaissances de la nature vivante, des lois physiques qui régissent la matière palpable ou fluide est excellente pour l’évolution intellectuelle… et si l’étude de l’univers, du cosmos, du Créateur s’y ajoute, elle est au niveau de l’homme; elle met en branle tout ce que des milliards d’années ont ajouté de pellicules mémorisatrices de l’évolution de la matière sous l’impact des lois cosmiques créées par Dieu.

L’évolution spirituelle est celle qui répond aux lois divines que l’Âme a imprimées dans tout l’être humain.

Cette empreinte provoque des pulsions qui incitent l’homme à penser, puis à agir dans le sens de l’élan, plus ou moins impérieux, vers des réalisations spirituelles.

La réalisation spirituelle prend la figure de tous les sentiments de justice, de miséricorde, de pitié, de charité, d’adoration et d’hommage à Dieu. Cette réalisation est d’abord héréditairement humaine, puis elle se sublimise et devient spirituelle; de là, elle peut même atteindre le divin.

L’évolution de ces trois plans en fait naître un autre : le Psychique.

L’évolution psychique favorise la communication entre le monde inférieur et supérieur; elle aide la compréhension par l’intuition, la sensibilité et la télépathie.

L’homme doit donc évoluer sur quatre plans pour être en harmonie avec l’univers.

Revenons à notre travail du matin. Si la personne est en pleine évolution, la tâche à remplir, quelle qu’elle soit, est considérée comme une expérience de vie qui la fait continuer d’avancer dans la voie évolutive qu’elle a choisie pour réaliser son plan de vie.

Elle voit dans tout ce qu’elle fait une occasion de pratiquer ce qu’il y a d’humain et de divin en elle en aimant ses compagnons de travail, sa besogne et même ses supérieurs qui ne sont pas toujours justes et bienveillants envers leurs employés.

Un travail accompli avec un esprit serein, s’il ne dépasse pas les forces physiques, n’engendre pas la maladie, et si malgré tout, elle se manifeste, elle est génératrice alors de tristesse, d’inquiétude et même de découragement. Or, comment être positif dans un tel état?

L’espoir en la guérison est le meilleur remède que l’on puisse appliquer à une déficience de l’organisme. Les remèdes viennent ensuite.

Mais l’espoir ne naît pas spontanément lorsque la maladie survient; il faut qu’il ait été cultivé quand la vie était plus prometteuse de joie. Même dans les maladies les plus graves, la confiance a toujours l’avantage de diminuer quelque peu la douleur et de favoriser la reconstitution de l’organe atteint.

Le positif, c’est de voir en tout lieu, et en toute occasion, une expérience à tenter, un motif nouveau d’évoluer en gardant son sang froid, son optimisme, sa dignité humaine et son respect des autres.

Le positif, c’est le meilleur antidote des microbes et des virus, le meilleur stimulateur de la circulation sanguine et des échanges biologiques des cellules entre elles.

Le positif, c’est l’amour que l’on nourrit pour les gens et les choses. C’est le choix de la lumière plutôt que de l’obscurité, c’est le rayon de soleil dans tous les actes de la vie.

Le positif, c’est de voir le bon côté d’une épreuve, d’un être détestable, d’un travail monotone et sans espoir d’avancement, peut-être.

C’est dans cette optique que l’on doit commencer son travail quotidien, sinon il est certain que les tracas du jour sont difficiles à supporter sans tomber dans le négatif.

Les gestes que l’on fait, les actes que l’on pose, s’impriment dans le subconscient et provoquent des réactions qui semblent inconscientes et faisant partie du tempérament; on pose alors sur nous une étiquette qui nous influence et nous fait croire que c’est là la résultante de notre nature profonde. Si ce comportement est positif, c’est bien; mais s’il est négatif, il faut en prendre conscience et adopter des moyens pour le changer.

Le positif, c’est tourner la pensée vers un pôle de confiance, de beauté cachée, de trésors moraux et combien plus précieux, que ceux composés de matière, si riche soit-elle.

Le positif, c’est le respect des lois cosmiques, des lois naturelles, dans lesquelles entre toute la création.

Voilà pour la 6ème loi…

Tiré du livre Les sciences cosmiques d’Adéla Sergerie dont j’ai l’autorisation d’utiliser le contenu.

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