Le corps, c’est plus que des muscles

Bonjour à tous !

C’est la première d’une série de chroniques sur le Trager. Qu’est-ce que c’est ça ? Une approche différente, novatrice de travail corporel.

Le Dr Trager disait : « Il y a une manière d’être qui est plus légère, qui est plus libre, une manière dans laquelle le travail tout autant que le jeu devient une danse et la vie est un chant. Nous pouvons apprendre cette manière. » (traduction libre)

Notre corps a emmagasiné tout notre vécu. Il se souvient. Nous allons explorer différents aspects de cette approche de rééducation du mouvement. Comment notre corps devient un outil de croissance, car notre corps a emmagasiné notre vécu. Comment plusieurs de nos limitations de mouvement sont l’expression de nos expériences de vie.

Mais encore, c’est Jacques Madeleine qui disait : « Tous les apprentissages, les formations sont des conditionnements ». J’ajouterais que ce sont des filtres qui teintent notre réalité

Différentes recherches démontrent que les trois quarts des gens consultent en travail corporel (massothérapie, ostéopathie, shiatsu, polarité, etc.) pour résoudre ou soulager des malaises et douleurs physiques. C’est très bien, car lorsqu’une personne est en douleur, elle ne peut entendre cette petite voix intérieure qui chuchote.

Et si le corps était un moyen d’élever notre conscience ? Pensons à la pyramide de Maslow, la pyramide des besoins. Les besoins primaires, manger et éliminer. Besoin de sécurité : vais-je avoir de la nourriture tout le temps, est-ce que mon intégrité physique est à risque ? Besoin de socialiser et parfois d’être comme les autres, besoin du groupe. Enfin le désir de réalisation de soi. Ce sont tous des besoins, mais différents plans.

En quoi le Trager est-il différent des autres approches ? C’est ce que nous allons explorer dans les prochaines chroniques. La citation de Milton Trager ci-dessus sera mon principal guide. À l’occasion, je vais avoir un invité pour, par exemple, parler du Trager pour les gens en fin de vie, de la douleur chronique ou encore du Parkinson, mais en gardant toujours à l’esprit l’importance du corps dans le quotidien de M et Mme tout le monde.

Mais qui suis-je pour vous proposer ces réflexions ? Je pratique le Trager depuis 1996, c’est une approche psychocorporelle, et le massage Momentum (2003) qui est aussi dans la même catégorie. Les gens qui me consultent varient du travailleur de construction aux besoins très musculaires, allant jusqu’à des personnes atteintes de fibromyalgie en passant par les gens stressés à la recherche de plus qu’une simple détente, à la recherche de paix, et ceux et celles ayant besoin de se reconnecter à leur intérieur, de ressentir qu’ils/elles habitent leur corps.

Nous allons explorer la légèreté, l’aisance, et peut-être même quelque chose qui s’apparente au point zéro.

À bientôt.

Lou

 

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