Le temps d’être en soi      

Prendre le temps d’être dans son cœur, voilà une phrase que nous entendons souvent. Au fait, comment cela se traduit-il? Comment puis-je vivre la vie de tous les jours, qui nous confronte parfois, tout en demeurant fidèle à mes valeurs?

         Puis-je vous proposer deux idées aujourd’hui? Deux outils parmi tant d’autres.

         Lorsque tout bouge autour de moi, et que je suis bombardé d’informations imprécises générant de l’incertitude, ou encore d’informations contradictoires supportées par des conclusions diverses, alors je reviens à ma base. C’est ce que je vous re présente aujourd’hui. Un rappel et aussi un ajout.

         Le premier est « La respiration du cœur ». Chez HeartMath, nous proposons cet « outil » comme base, comme premier pas de développement. Cela se décline comme suit :

         « J’inspire un peu plus profondément et un peu plus lentement qu’à mon habitude (chacun à sa manière, à son rythme), j’imagine que l’air passe par la région du cœur à l’inspiration comme à l’expiration. Et lorsque je ressens un état de calme s’installer, je visualise, j’imagine une scène agréable, un souvenir heureux, une rencontre enthousiasmante. Ce peut être aussi simple que savourer mon café préféré, laisser fondre un magnifique chocolat dans ma bouche ou encore apprécier la texture d’un vêtement. En fait, il s’agit de nourrir l’esprit de choses agréables. Chacun à notre manière, nous pouvons trouver un moyen. Pour certains, il s’agit de prendre, dans une revue ou sur le Web, une image à résonance heureuse ou inspirante : un paysage, une chute d’eau, une photo d’un personnage qui nous inspire (en évitant peut-être l’image d’un idéal pouvant faire résonner en nous un manque actuel). L’idée est d’apaiser. Pour d’autres, ce sera le souvenir d’un beau moment passé avec des amis ou avec les petits-enfants en autant que cela ne déclenche pas la tristesse de ne pouvoir le vivre à nouveau, comme un lecteur me l’a déjà fait remarquer.

         Comme pour tout exercice, au début, celui-ci demande du temps et un espace-temps paisible. Avec de la pratique, vous pourrez y revenir en un instant, que ce soit dans l’autobus, en auto au feu rouge, en marchant, en prenant une pause au travail et/ou quand vous voulez dans la journée. Tout cela nous permet d’accéder à une zone d’observation paisible quelques minutes à la fois.

         Un des effets mesurés en laboratoire est la stimulation du système immunitaire, comme le révèlent différentes recherches effectuées sur le sujet.

         Voici maintenant le deuxième outil : « Être dans la question ». Point de vue un peu étrange, diront certains. Lorsque nous sommes dans la question dans le genre « Quoi d’autre est possible? », nous sortons de la conclusion parfois dérangeante.

         Pour moi, être dans la question est plus joyeux, c’est l’espoir. Comment est-ce que je vis ça concrètement?

         Parlons en premier de l’opposé de la question : « Être dans la conclusion ». Qu’est-ce que cela implique? C’est peut-être rassurant, car je n’aurai plus de question à me poser, aucun casse-tête, c’est comme ça et je continue mon chemin! Ça fonctionne lorsque nous désirons demeurer dans l’état où nous sommes, que nous y trouvons satisfaction, mais pour combien de temps? Alors que si nous demeurons dans la question, nous nous ouvrons aux possibilités de vivre différentes choses à goûter, d’autres expériences et sensations que nous ne pouvions même pas imaginer…

         En pratiquant la respiration du cœur nous entrons dans une zone de paix et de calme, nous entrons dans une zone d’observation et de non-jugement et lorsque nous y ajoutons la question « Quoi d’autre est possible? » c’est l’ouverture vers une plus grande liberté intérieure.

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