Mettez-y du cœur, la gratitude.

«L’énergie du cœur, le pâle reflet de l’énergie céleste qui est en nous selon la médecine traditionnelle chinoise, est l’énergie guérissante qui, par sa libre circulation, apaise le mental inquiet, peureux, compliqué ou tout simplement malhabile.»
(Christine Angelart, La gratitude qui guérit, éd. Gallimard, 2018)

Que vous croyiez ou non à une énergie céleste, à un dieu ou que vous n’y croyiez pas, certaines recherches ont démontré les bienfaits de sensations, ressentis ou mieux encore d’émotions positives et agréables sur le système immunitaire.

Le mental, votre volet analytique, est très rarement concentré sur ce qui va bien. Sa nature inquiète cherche les raisons, les garanties, ce qui est mesurable et il a de la difficulté avec l’énergie intuitive, l’intelligence intuitive, ce qui ne se mesure pas. Une sensation, un sentiment, ça ne mesure pas et pourtant nous pouvons en constater les effets sur le cœur, sur la sécrétion d’hormones. Le seul souvenir soit d’une colère, soit d’un moment de gratitude influence le système immunitaire. Je vous rappelle la dernière chronique, le graphique qui le démontre.

Pour plusieurs, ressentir un sentiment est trop philosophique. Commencez par des choses simples : prendre le temps de goûter un bon café, un mets savoureux, humer l’air frais, apprécier une œuvre artistique, une belle mélodie et surtout prendre la décision de se placer dans ces situations agréables pour lesquelles nous pouvons être reconnaissants. Ce sont les premiers pas pour développer un sentiment d’appréciation. C’est un entraînement un peu de la même manière qu’un athlète. C’est semblable à faire du conditionnement physique.

Par la suite, nous pouvons nous remémorer des sensations qui rechargent notre batterie interne. Élever notre énergie émotionnelle nous permet de mieux vivre les hauts et les bas de la vie courante. Car il faut bien être lucide, ce n’est pas parce que nous développons un esprit, une attitude positive que la vie devient un jardin de roses.

Dans son livre La gratitude qui guérit, Christine Angelart nous parle de ce qu’est guérir. Elle n’aborde pas que la guérison physique mais aussi la guérison suite à une épreuve.

Avez-vous pris le temps de mettre par écrit les émotions positives qui vous nourrissent? En voici quelques-unes : gratitude évidemment, enthousiasme, passion, satisfaction, plénitude, reconnaissance, autonomie … Vous en avez certainement d’autres. Prendre un instant pour prendre conscience du beau et du bien dans nos vies est un bon investissement de temps. Le mettre par écrit le concrétise. Cette attitude nous rend partenaire de notre santé physique et/ou mentale; nous prenons notre partie de pouvoir sur notre état de bien-être à tous les points de vue plutôt que d’être en quelque sorte victime et de subir les situations. C’est tout un changement d’état d’esprit.

Quand nous associons le ressenti d’une belle sensation, d’une belle émotion avec les respirations, nous amplifions les bienfaits tant pour notre corps que pour notre esprit/cœur. Voici ci-après un graphique intéressant :

Les émotions négatives, drainantes, ressenties par le coeur perturbent ce rythme et inhibent les fonctions du cerveau. Lorsque nous pratiquons la respiration consciente, peu à peu nous harmonisons le rythme du cœur. Et pourquoi je parle de respirer un peu plus lentement et profondément sans mentionner un décompte? Parce que dès que nous amenons notre esprit à compter, les courbes perdent leur fluidité.

Il existe des logiciels qui permettent de valider notre état d’esprit, de voir les courbes se transformer au gré de nos ressentis et de nos émotions. Pour ma part, je crois que c’est intéressant mais pas obligatoire. Après quelques pratiques, vous allez ressentir l’état de cohérence. C’est une sensation bien perceptible. L’usage d’un logiciel permet de valider. Vous pouvez pratiquer avec une image agréable devant vous, une odeur agréable, etc. Ce sont des aides intéressantes pour contribuer à apaiser le mental craintif et permettre à l’intelligence intuitive du cœur de s’épanouir.

Dans la prochaine chronique, les pièges à éviter et le champ magnétique du cœur.

Louis-Michel Martel

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