Ne jamais banaliser les croyances

Croire ou ne pas croire est un achèvement de la pensée. On ne badine pas avec la croyance ou la non-croyance, c’est le fruit complexe, le produit final d’un très long processus amorcé depuis la graine en terre fertile. C’est d’ailleurs ce qui achève de distinguer l’humain animal de l’animal demeuré animal. L’animal ne réfléchit pas, ne se pose jamais de question et n’a aucun système de croyances. Il survit sans plus !

Je ne dirai plus la non-croyance, pour alléger le texte oui, mais aussi parce que NE PAS CROIRE en une chose est CROIRE en son inexistence. C’est donc une croyance. Ne pas croire en Dieu est la croyance en son inexistence. Voilà, c’est réglé.

Les religions, les philosophies, les régimes de pensée, les positionnements sociopolitiques d’être de telle mouvance partisane plus qu’une autre, d’être de gauche, du centre, de droite, aux extrêmes ou non, tout cela n’est rien d’autre qu’un système de croyances.

Mais dire « n’est rien d’autre » est déjà une bavure. Banaliser ce système serait une grave erreur. Personnellement, pour en avoir écrit un livre[1]  qui rejette TOUTE religion sans aucune exception, je n’en diminue pas pour autant l’influence de la religion qu’importe son essence, et je sais qu’elle peut jouer un rôle affolant, à en faire tomber des tours !

Donc, la croyance est, comme je l’ai expliqué précédemment, l’achèvement de la pensée. Un être humain mû par ses besoins de survie, conduit par ses choix, éduqué par les milieux dans lesquels il baigne, instruit par son accès au savoir, termine et conclut tout cela par l’érection d’une structure très complexe, qui sera le fondement même de sa personne et qui sera son système de croyances. 

Oui, j’ai eu de très grosses discussions avec certaines personnes à la suite de la parution de mon livre contre les religions, mais j’en ai eu des milliers d’autres depuis 50 ans sur mes allégations ufologiques et métaphysiques. Des solides, parfois presque très agressives. C’est dans la pratique de cet exercice que j’ai découvert que la croyance est le noyau, le cœur organique autour duquel — telle une concrétion — va se fossiliser tout le reste en un roc impénétrable qui deviendra avec les ans et les décennies l’être, dans son individualité, et cela qu’importe toutes les tentatives de l’intégrer dans une communauté.

Seul le croyant peut changer de croyance, il est impossible de l’y obliger sinon par la force, car le faire ne signifie pas changer de croyance comme on change de chemise, mais de le changer, lui, de pied en cap, de l’intérieur, en s’attaquant à chacune de ses cellules. En d’autres termes mourir, disparaître, ne plus être !  

Je vais bientôt lancer une collection d’ouvrages chez Louise Courteau, depuis Paris où se déroulent maintenant ses opérations. Mes propres ouvrages, mais ceux d’expérienceurs, rédigés par eux-mêmes, viendront la créer, mais je vais déjà vous dire quel lien il existe entre ceci qui explique cela.

Cette collection ne s’adressera aucunement à ceux qui croient que tous ces phénomènes ufologiques et paranormaux ne sont que des fadaises. Il n’y aura pas même un seul petit effort destiné à les convaincre, voire les intéresser.

Parce que bien honnêtement, autant à titre d’enquêteur qu’expérienceur moi-même, il y a belle lurette qu’on se fout de leur opinion, qui n’est que cela au demeurant. Ces ouvrages seront là pour rassurer les centaines de milliers, et je pourrais dire les millions de gens qui ont vécu « quelque chose » et qui se sentent seuls, oubliés et peut-être même un peu cinglés. Ce sera pour eux, et pour eux seuls, car à leur niveau, ces expériences, dont la plupart profondément bouleversantes, ne relèvent déjà plus de leur croyance, et ce depuis toujours, mais de leur vécu !

Et pour moi, le vécu d’un expérienceur, c’est sacré !

[1] Les Religions c’est assez ! Québec-Livres


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