Quelques citations de Neale Donald Walsh

Merci aux Éditions Ariane de nous permettre de partager des extraits de ce grand sage, auteur de la Trilogie des Conversations avec Dieu.

« C’est là une simplification commode. Dans ce cas, tes enseignants ont tort. Tu ne souffres pas d’un manque d’estime personnelle. En vérité, ton plus grand défi, tout au long de ta vie, a été de dominer ton égo. Selon certains, c’est un cas d’excès d’estime de soi. »

« Ton problème n’est pas l’estime de soi. Tu es doté d’une abondante estime de soi, comme la plupart des gens. Vous avez tous une opinion très élevée de vous-mêmes, avec raison d’ailleurs. Dès lors, le problème n’est pas là pour la très grande majorité d’entre vous. »

« C’est un manque de compréhension des principes d’abondance, en même temps qu’un très grand manque de jugement à propos de ce qui est « bon » et de ce qui est « mauvais ». Permets-moi de te donner un exemple. »

« Tu entretiens la pensée que l’argent est mauvais. Tu entretiens également la pensée que Dieu est bon. Mille fois merci! Par conséquent, dans ton système de pensées, Dieu et l’argent ne font pas bon ménage. Ce qui rend les choses intéressantes, c’est que tu peux difficilement considérer l’argent comme une bonne chose. »

« En d’autres mots, si tu trouves qu’une chose est très « bonne », tu lui accordes une valeur moindre sur le plan monétaire. Ainsi, « meilleure » elle est (ou plus grande est sa valeur), moins elle vaut en matière d’argent. »

« Tu n’es pas le seul dans ce cas. Ta société entière entretient cette croyance. Par conséquent, vos enseignants reçoivent un salaire dérisoire et les effeuilleuses, une fortune. Vos dirigeants font si peu, en comparaison des vedettes du sport, qu’ils se croient obligés de voler pour compenser la différence. Vos prêtres et vos rabbins vivent de pain et d’eau, tandis que vous jetez de l’argent à vos artistes de variétés. »

« Penses-y : si tu accordes à une chose une valeur intrinsèque élevée, tu insistes pour qu’elle soit bon marché. Le chercheur scientifique solitaire qui cherche un remède au sida quémande sans cesse de l’argent, tandis que la femme qui écrit un livre sur les cent nouvelles façons de faire l’amour et qui produit des cassettes et des séminaires de fins de semaine pour l’accompagner… récolte une fortune. »

« Cette façon de penser contradictoire est une propension que vous avez ; elle vient d’une idée fausse. Cette idée fausse, c’est celle que vous entretenez sur l’argent. Vous aimez l’argent, mais vous affirmez que c’est la racine de tout mal. Vous l’adorez, mais vous le qualifiez de « fric ». Vous dites qu’une personne est « salement riche ». Et si une personne devient vraiment riche en faisant de « bonnes choses », elle devient immédiatement suspecte. Vous prétendez que c’est « mauvais ». »

« Ainsi, un médecin ne doit pas gagner trop d’argent, à moins d’apprendre à être discret sur ce point. Et un pasteur – holà ! Il vaut vraiment mieux que lui ou elle ne gagne pas beaucoup d’argent (en tenant pour acquis que vous laissiez une femme être pasteur), sinon lui ou elle aura à coup sûr des problèmes. Tu vois, dans ton esprit, une personne qui choisit la vocation la plus élevée doit être la moins bien payée… Penses-y comme il faut, car c’est une idée complètement fausse. »

« Il n’y a que ce qui te sert et ce qui ne te sert pas. Les termes « bon » et « mauvais » sont relatifs, et les seules fois où je les emploie, c’est ainsi. Dans ce cas-ci, par rapport à ce qui te sert (à ce que tu dis vouloir), tes idées sur l’argent sont fausses. Rappelle-toi, les pensées sont créatives. Si tu penses que l’argent est mauvais, mais que tu es bon, eh bien, tu peux voir le conflit que cela engendre. »

« Toi en particulier, mon fils, tu agis carrément en fonction de cette conscience collective. Pour la plupart des gens, le conflit n’est pas aussi énorme que pour toi. Comme la plupart des gens font des choses qu’ils détestent pour gagner leur vie, ils n’ont pas d’objection à recevoir de l’argent en retour. Un « mal » pour un « mal », pour ainsi dire. Mais toi, tu aimes ce que tu fais de ta vie. Tu adores les activités dont tu la remplis à craquer. »

« Par conséquent, le fait de recevoir de grosses sommes d’argent en échange de tes services serait, dans ton système de pensée, recevoir un « mal » pour un « bien », et c’est inacceptable à tes yeux. Tu préférerais crever de faim plutôt que de recevoir du « fric » pour un pur service. Comme si, d’une certaine manière, le service perdait sa pureté si tu recevais de l’argent en échange. »

« Tu te trouves alors devant une véritable ambivalence à propos de l’argent : une part de toi le rejette et une part de toi éprouve du ressentiment à l’idée de ne pas en avoir. L’univers ne sait pas quoi faire de cela, car il a reçu deux pensées différentes de ta part. C’est pourquoi ta vie, en ce qui a trait à l’argent, connaît des hauts et des bas, car tu vas de haut en bas au sujet de l’argent. »

« Ton point de vue n’est pas clair; tu n’es pas vraiment certain de ce qui est vrai pour toi. Et l’univers n’est qu’une grande photocopieuse ; il ne reproduit que des copies multiples de tes pensées. Il n’y a donc pour toi qu’une manière de changer tout cela, et elle consiste à changer l’idée que tu t’en fais. »

« La méthode habituelle de création, pour la plupart des humains, est un processus en trois étapes relié à la pensée, à la parole et à l’action. »

« D’abord vient la pensée, soit l’idée formatrice, le concept initial. Puis vient la parole. La plupart des pensées finissent par former des mots, des paroles à l’écrit et à l’oral, ce qui apporte une énergie supplémentaire à la pensée et la pousse dans le monde, où elle peut être remarquée par d’autres. »

« Finalement, dans certains cas, les mots, les paroles sont mis en action et cela donne un résultat, soit une manifestation, dans le monde physique, de ce qui a commencé par une pensée. Tout, autour de toi, dans le monde créé par l’homme, est né ainsi, ou d’une variante de tout cela. Les trois centres de création ont été utilisés. »

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