Savourer cet instant

Savourer l’instant de bien-être dans lequel nous baignons à l’occasion. Prendre ce temps pour ancrer en nous cet état sublime qui nous nourrit.

Hier je revenais d’une journée de soins dans les Laurentides, route paisible, sans musique ni radio. En fait la seule radio ouverte était celle qui permet d’être en lien avec ce qui est plus grand, syntonisée sur l’état de mieux être / être mieux prodigué à ceux qui ont reçu les massages. Un curieux mélange d’observation , d’action thérapeutique et de connexion intuitive, de mouvements guidés par « on ne sait quoi » qui atteint ce « on ne sait quoi » chez la personne qui reçoit et ce, en plus des manoeuvres très musculaires.

Un état méditatif, de conscience d’un autre plan, une communication d’une autre dimension qui nous met en contact avec un état de paix, de sérénité partagé entre le donneur et le receveur. Un dialogue qui est la fois physique et spirituel dans lequel le mental est toujours présent sans occuper toute la place.

Ce genre d’instants, ces moments de calme profond, semblable au calme existant au centre de l’ouragan, ces moments existent et j’aime en profiter. Ancrer ces instants dans la mémoire de mon être pour être à même de m’y retremper selon le besoin, non pas seulement selon le besoin, aussi selon le désir de ressentir plus de paix et de calme, juste pour le plaisir.

C’est sortir peu à peu des anciens schémas de douleur, de souffrance qui sont le lot de vieilles manières de penser. Vous savez, les: « faut souffrir pour être belle »,  « no pain no gain » et nous les gars qui ont entendu « un homme ça pleure pas »  la fierté du « chu capable d’en prendre ». On ne peut effacer ces conditionnements, nous pouvons y ajouter ces moments de mieux être pour élever notre énergie sur tous les plans. Les tensions musculaires consomment beaucoup d’énergie, il en va de même pour nos corps d’énergie.

C’est la décision personnelle d’observer, d’accueillir ces moments de bonheur.
Et le thérapeute là dedans? Il/elle est comme la bougie d’allumage, le démarreur.

Savourer cet instant …

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