Comment gérer ses moments de déprime passagers

Lorsque nous voyons arriver des moments de déprime inattendus sans trop savoir pourquoi, c’est dans bien des cas que nous ne sommes pas seuls, c’est-à-dire que nous avons de la visite d’entités disons indésirables, qui se collent à nous pour nous bouffer notre énergie et, par conséquent, notre joie de vivre. Ces êtres désincarnés, quoique indésirables, ne sont pas mauvais pour autant. C’est juste qu’ils réussissent à traverser nos défenses naturelles parce que nous ne sommes pas suffisamment centrés sur notre lumière ou, si vous préférez, trop éparpillés ici et là. Ayant déjà un pied dans l’ombre, on leur ouvre dès lors toute grande la porte de notre demeure. Que feriez-vous à leur place  ? La même chose qu’elles, vous n’hésiteriez pas à entrer.

Mais là, soyons clairs et n’allons pas nous méprendre. Il ne s’agit pas nécessairement d’entités négatives, mais plutôt d’intrus que nous n’avons pas invités, mais qui ont franchi le seuil de notre porte déjà entrouverte par le seul fait que nous sommes entrés en émotion. Il est là le problème, la fragilité de notre état émotionnel. En vérité, si nous étions vraiment conscients de notre divinité et diffusions librement notre lumière 24 heures par jour, cela ne pourrait pas se produire. À ce moment-là, si ces êtres désincarnés à la recherche d’aide passaient nous voir pour profiter de notre énergie, nous n’en sentirions aucunement les effets tout en leur apportant tout ce dont ils ont besoin. Mais nous ne sommes pas parfaits, moi en premier… à moins que certains d’entre vous le soient… (rires). Ces moments de déprime sournois et passagers peuvent donc être très souvent dus à ces entités qui peuplent l’au-delà et qui ressentent le besoin de trouver refuge près de nous et de se nourrir par la même occasion de ce que nous émanons. En d’autres mots, plus nous serons bien dans notre peau, centrés sur notre lumière, plus nous serons naturellement protégés de ces intrusions non sollicitées.

Une autre cause de déprime : la baisse soudaine de notre force vitale, pour différentes raisons dont la plus grande est parce qu’on n’a pas su pardonner à quelqu’un – ou à soi –, et que ces efforts à haïr ont eu à la longue pour effet de nous épuiser physiquement comme moralement. C’est pourquoi je serais fortement porté à croire qu’une grande partie des patients qui se retrouvent dans les hôpitaux ont plusieurs points en commun en ce qui a trait au pardon. Les gens qui ne le savent pas, ou qui ne veulent pas pardonner, s’autodétruisent à petit feu. Pourquoi font-ils ça ? Ou plutôt, pour qui se détruisent-ils ainsi ? La réponse est surprenante. Ils se font du mal à eux-mêmes pour ceux qu’ils haïssent. En plus de détester l’autre, ils se détestent eux-mêmes, créant ainsi un double mal. Les gens qui nourrissent trop de haine finissent toujours par en tomber malades, physiquement ou mentalement. Raison de plus pour arrêter ça immédiatement, ne croyez-vous pas ?

Lorsque vous vous sentez déprimé, prenez un recul et pensez à ce qui s’est passé dans les dernières heures – ou les jours – qui ont précédé votre baisse soudaine d’énergie. Vous aurez alors d’excellentes pistes de réflexion qui, si vous les identifiez rapidement, permettront à votre énergie de remonter instantanément, et cela par la simple prise de conscience que vous venez de faire.

L’acceptation du passé est nécessaire à la sérénité. Si par exemple, je vous offre un stylo représentant votre passé, vous aurez le choix de l’accepter et d’en faire ce que vous voulez – vous en servir ou le jeter – ou bêtement de le refuser. Dans ce dernier cas, vous resterez au même point et vous ne pourrez rien changer, car vous ne l’aurez jamais pris en main. Il est beaucoup plus sage à mon avis d’accepter notre passé, quel qu’il fût, pour que, ce faisant, on puisse cesser de se faire accroire qu’il n’a pas existé. Si vous prenez le stylo en main, vous pourrez dès lors en faire quelque chose de positif au lieu d’ignorer sa présence et de vous en faire ensuite un fardeau à vie qui vous videra de vos forces.

Un autre excellent remède à la déprime est la gratitude, celle qu’on entretient envers la vie, envers tout ce qu’on reçoit d’elle, envers tout ce qu’on possède. Si on se maintient dans un état continuel de dépréciation de soi, on aura tendance à ne broyer que du noir, à ne voir que ce qui ne va pas dans notre existence. Nous deviendrons des victimes éplorées rejetées par tout le monde. Snif…

Exprimer de la gratitude nous permet de nous connecter sur ce qui va bien — et il y en a toujours si on cherche un tant soit peu. Cela permet aussi de faire jaillir des rayons de lumière à travers la grisaille qui nous a envahi momentanément à notre insu. Chaque instant de gratitude est comme un faisceau lumineux qui perce petit à petit les nuages environnants. Essayez… vous verrez !                                                                                    

André Harvey

 

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