LES RACES N’EXISTENT PAS

NOUS ÉVOLUONS

Oui, absolument, nous sommes entrés dans une « Nouvelle ère », de plain-pied, mais comme à chaque fois, la transition fait ressortir ce qui nous différencie. Nous avons tous salué à grands cris la chute du Mur de Berlin en 1989, probablement l’événement non violent le plus conséquent de toute notre histoire. Mais dès le lendemain, l’intensité du choc fut terrible, à cause du décalage entre les Allemands prisonniers de l’Est, sous la barbarie de la Stasi et d’un gouvernement communiste impitoyable, versus l’aisance, la liberté et la joie de vivre des Allemands de l’Ouest.

Il y eut même des moments où les Allemands de l’Ouest se sont demandé si abattre le Mur avait été une bonne idée. L’évolution des êtres humains ne se voit guère dans l’actualité, il faut faire appel à l’histoire pour la mesurer.

LES PREMIERS HUMAINS

Il y a environ 300,000 ans, apparaissait l’Homo sapiens, l’homme qui pense.   Pour le moment, contentons-nous des multiples croisements ethniques qui ont fait en sorte que se sont dégagés des caractères très différents, qui sont encore très visibles de nos jours, lorsque l’on place, un à côté de l’autre, un Scandinave blond ou roux à la peau laiteuse et aux yeux pairs, un Africain noir aux cheveux crépus, aux yeux noirs et un asiatique, à la peau cuivrée, aux cheveux très noirs et lisses et aux yeux noirs et en amande, des caractéristiques qu’on retrouve en très grand nombre chez leurs descendants ayant traversé l’isthme de Béring et qui sont devenus les Innus, et les « Indiens » des trois Amériques.

LES RACES N’ONT JAMAIS EXISTÉ

Le mot « race » est un terme social qui n’a aucun fondement scientifique, pas plus pour les animaux que pour les hommes. La souris, l’abeille, l’orignal, la rose, le pissenlit et l’homme ont chacun une fiche taxonomique pour les détailler.

Notre ami le gorille, de notre famille, nous a lâchés assez tard pour devenir le gorille que nous connaissons. Le chimpanzé est plus proche de nous. Or, en taxonomie, le mot RACE n’apparait nulle part. Il y a différentes « races » de chien, mais ils sont tous des canis lupus familiaris. Il n’y a qu’une seule « race » humaine, c’est l’espèce Homo sapiens, qui est toujours la même, nous sommes l’Homo(homme) qui (sapiens) pense!

L’ETHNIE ET NON LA RACE

L’ETHNIE est le terme qui se rapproche le plus de la race. L’ethnie définit un regroupement d’humains ayant en commun les mêmes ancêtres, la même histoire. Ils étaient ensemble quand tel grand évènement est survenu. Ils partagent aussi la même croyance mythologique ou religieuse, et l’autre aspect, qui est sans contredit le plus important de tous, ils partagent la même langue ou le même dialecte. Mais aussi, ils partagent les mêmes goûts artistiques et culinaires. Ce qui se résume par le mot CULTURE. Cela dit, il n’existe pas de base scientifique pour définir une ethnie par rapport à une autre. La culture n’est pas scientifique.

Au Québec, les Québécois originaires de France constituent une ethnie très différente par rapport aux Québécois d’origine amérindienne, écossaise, anglaise, irlandaise, et maintenant, de plus en plus, asiatique et africaine, sans parler des îles, (très variées), ainsi que des pays arabes. Plus nous avançons dans le temps, plus le mot ethnie se confond dans la masse.

Plus nous allons nous mêler entre nous, moins le mot ethnie va pouvoir persister : une petite fille, née au Vietnam, d’un père australien et d’une mère pakistanaise, tous deux décédés, est adoptée à deux ans par un homme suédois, né d’une mère hollandaise et d’un père d’Afrique du Sud ainsi que par une femme haïtienne (originaire du Bénin) et qui vit en français à Toronto. Cette petite fille est de quelle ethnie?  Et voilà, je vous ai eus !

SI LES RACES N’EXISTENT PAS, QU’EST DONC LE RACISME?

Les grands conflits se divisent en deux. Les premiers sont internes, entre tribus de la même ethnie, pour des questions de ressources, dont l’exemple le plus tragique est le massacre rwandais. Dans l’histoire, ce sont des centaines et des centaines de millions de morts sur tous les continents.

Le second groupe de conflits est celui entre ethnies d’une culture très différente. Gengis Khan, Tamerlan, en sont les grandes vedettes, précurseurs des plus grands massacres de l’histoire. Ce sont des Turco-mongols en termes d’ethnies. Puis ce seront les génocides entre peuples très différents, les Arméniens, les Juifs, etc.

Les grandes guerres « traditionnelles » sont venues clore le débat, avec près de 120 millions de morts. Le racisme est rarement au cœur de ces désastres. Nous avons détesté avec autant de rage les bons blancs nazis que les bons jaunes du Japon.

CE QUI FAIT RAGER LE PRIMITIF EST LA DIFFÉRENCE, CAUSÉE PAR L’IGNORANCE

Dans une étude que je ferai paraître le moment venu, je pense pouvoir déterminer que la clé du mal se retrouve dans l’ignorance, dans l’absence totale d’intérêt pour le savoir, l’infantilisme résilient et l’incapacité de supporter les changements et les différences.

Le racisme est donc une maladie infantile dans le cerveau!

Un grand nombre d’êtres humains n’ont pas évolué au fil des millénaires. L’ignorance en est grandement responsable. Elle se transmet de génération en génération, sur des centaines, voire des milliers d’années. Il existe partout des grappes humaines qui, depuis de siècles, n’ont pas évolué parce que confinées sur leur territoire, apprenant les mêmes rudiments de vie, la même langue, la même religion avec un système d’éducation le plus souvent inexistant ou très limité. Ils sont, au 21e siècle, très peu différents de leurs ancêtres du 14e ou du 15e siècle. Ils vivent non pas dans des îles abandonnées ou des régions montagneuses (quoique présentes aussi en grand nombre) mais dans nos villes et nos métropoles. Ils se sont adaptés pour survivre mais ils n’ont pas évolué. Nous avons donc des tribus primitives urbaines!

LE « RACISTE » EST UN BARBARE OUBLIÉ PAR L’ÉVOLUTION DE L’HOMME

Lorsqu’un policier qui, pourtant, a démontré qu’il était moins simiesque qu’un animal enragé, tue un homme dont il déteste la couleur de peau, les traits, l’accent, et l’habillement, quand ce ne sont pas ses goûts alimentaires ou musicaux, c’est qu’il utilise son pouvoir d’arrestation pour donner libre cours à ses instincts animaliers, n’ayant guère dépassé ces derniers, depuis des générations.

Je ne parle pas d’une crise psychotique ici, je parle d’un policier qui arrive sur un appel et décide comme ça que, that fu….nigger va payer pour tous les autres. C’est un niveau d’involution ou de stagnation évolutive assez remarquable.

L’idée de le mettre dans une cage pour l’observer comme on le fait avec les autres hominidés peut sembler excessive mais ce serait sans doute intéressant. Ce serait comme étudier comment 300,000 ans d’évolution n’ont parfois aucune emprise sur certains spécimens.

Il finirait probablement par pisser sur les murs pour marquer son territoire.

LES OUBLIÉS DE DARWIN

En d’autres termes, les « racistes » capables de mépris systémique, de haine et de violence sont les grands perdants de cette fabuleuse évolution qui nous a sortis des cavernes alors qu’eux en sont encore aux tavernes, ils sont les oubliés de Darwin. Ce sont des Homos sapiens ratés. Ils s’habillent comme nous, mangent comme nous, vivent dans des logis comme les nôtres, roulent en Escalade ou en F-150, mais en-dehors de cela, ils sont primitifs, sans doute irrécupérables et qui plus est, ils se multiplient, élèvent leurs enfants dans la haine de l’autre et c’est ainsi que se perpétue la barbarie, jusqu’à s’incruster dans les cellules comportementales et devenir génétique. L’ADN du crétin n’est pas un mythe!

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