Quand le maître est prêt… le maître apparaît !

Eh oui, vous avez bien lu ! Il n’est pas question ici de disciple, mais de maître. Et pourquoi ? Tout simplement parce que l’ère des relations maître-disciple est révolue. Elle est, je l’espère du fond du cœur, en voie d’extinction dans un monde qui a franchi le cap des années 2000. Depuis au moins une bonne vingtaine d’années, nous avons vu un nombre impressionnant de ces maîtres émerger de la foule. Chacun à sa façon, ils se sont mis à répandre leur sagesse autour d’eux, dans des chaires religieuses, des ashrams, des sectes, des groupes de méditation ou de croissance personnelle. Enfin, partout où se retrouvaient des chercheurs de vérité en manque de leaders spirituels.

Certains de ces maîtres, bien peu à notre avis, ont accompli leur mission sans tomber dans le piège béant du pouvoir et de l’argent. Ces anges incarnés sont en effet venus parmi nous pour éveiller notre conscience. Mais ils avaient quand même un ego, donc une contrainte incontournable pour un Esprit qui a décidé de s’incarner dans une enveloppe humaine. Car celle-ci est gérée obligatoirement par un cerveau dont la priorité est de mener sa barque comme le ferait tout bon capitaine : en étant le seul maître à bord !

Ces maîtres, saints, papes, gurus ont certes accompli de grandes choses. Mais nombre d’entre eux ont oublié l’essentiel, soit de remettre le pouvoir entre les mains des gens qu’ils éveillaient. Nommez-moi une seule religion qui incite ses fidèles à en sortir aussitôt qu’ils n’en ont plus besoin, et je vous remettrai un trophée. Les religions sont comme des ruisseaux qui aboutissent forcément  à la mer, là où se trouve une spiritualité dénuée de tout dogme. Mais avec leurs hiérarchies et leurs règles souvent sectaires, les religions, pour la plupart, affirment leur supériorité ou, pire encore, l’infaillibilité de leurs représentants. Ce faisant, les ruisseaux se prennent alors pour la mer et s’éloignent peu à peu de leur véritable mission. Lorsqu’on entre dans un groupe spirituel hiérarchisé sans être maître, on est forcément un disciple. On doit alors se plier aux enseignements et aux consignes de l’autorité, soit de nos maîtres… Cette manière de faire est maintenant dépassée.

Dans les années 70, la période Peace and Love puis, un peu plus tard, sa suite logique, le Nouvel Âge, laissaient espérer la venue d’une nouvelle ère. L’humain allait enfin se prendre en main. Mais ce rêve a été étouffé dans l’œuf quand les fumées des drogues devenues populaires et les vapeurs d’encens eurent pris le dessus… Encore une fois, l’odeur de l’argent et du pouvoir, la suprématie du fort par rapport au faible, du guru par rapport au disciple ont éteint rapidement ce rêve de libération.

Tout n’est quand même pas négatif…

On a tout de même vu, durant cette période, un nombre impressionnant de gens éveiller leur conscience, même si plusieurs y ont laissé des plumes. Certains ont dû quitter leur religion et devenir complètement athées pour finalement redécouvrir Dieu. Un Dieu intérieur cette fois, sans lois ni interdits comme c’était le cas auparavant. D’autres ont dû goûter à la rigueur des sectes pour pouvoir en être saturés – rien ne vaut l’expérience. Ils en sont ressortis plus forts, convaincus qu’ils étaient capables d’accéder par eux-mêmes à l’autonomie spirituelle. D’autres, enfin, ont préféré s’enfermer dans des religions sectaires qui leur apportaient la sécurité ainsi que  l’assurance du salut exclusif à la fin de leurs jours. À chacun sa voie ; à chacun sa vérité, son libre arbitre.

Mais quelle est-elle cette vérité ?

Qui donc peut se vanter de cerner la vérité puisque celle-ci est infinie ? Chaque être humain en découvre une parcelle au fil des jours, tout au gré de ses expérimentations. Il en fait ensuite profiter les autres, à la manière d’une roue mouillée qui tournerait sur le sable et qui, tout au long de son périple, accumulerait sur sa surface des millions de grains de sable, tous différents les uns des autres. Tous les Esprits qui peuplent l’univers sont issus d’une seule et même source, une source divine qui n’attend d’eux qu’une chose : qu’ils expriment et expérimentent leur divinité. Chaque Esprit qui naît est comme un enfant ; il est pur, mais inconscient de sa pureté. Puis cet enfant grandit et il prend peu à peu conscience de ce qu’il est avant de retourner à sa source. Mais n’allons pas plus loin pour le moment ; nous reparlerons de cela plus en détail un peu plus loin.

Je privilégierai toujours les relations basées sur l’égalité de tous les humains. Nous sommes tous des maîtres en devenir, mais nous ne le savons pas. La plupart d’entre nous ont appris très tôt à se taire, à constater puis à nourrir leur petitesse, à se considérer comme des pécheurs et à ne jamais, alors au grand jamais, oser questionner pour éclaircir le mystère. En d’autres mots, il était recommandé de se fondre dans la masse et de déranger le moins possible. C’est pourquoi la plupart d’entre nous se sont contentés, pendant bien des années, de s’éveiller à la spiritualité, à la conscience nouvelle. Nous nous sommes ensuite rendormis paisiblement, satisfaits du travail accompli, nous croyant rendus au bout de notre route d’évolution et nous convainquant qu’il suffisait de quelques aoum par jour pour nous maintenir élevés à l’intérieur de notre bulle.

Eh ! Oh ! C’est bien beau d’être éveillés, encore faut-il ne pas retomber dans la soumission dont on a voulu s’affranchir en délaissant les grandes religions. Après l’éveil vient le temps d’élever nos consciences à un niveau supérieur, celui que nous avons toujours cru adéquat, selon ce qu’on voulait bien nous faire croire. Cette élévation se traduit par une grande ouverture d’esprit qui nous laisse entrevoir la possibilité d’accéder à la santé parfaite, à l’immortalité, à la perfection sous toutes ses formes. Ce n’est pas rien, n’est-ce pas ? On a toujours cru que seuls les maîtres dignes de ce nom pouvaient atteindre de tels niveaux, et cela après d’interminables heures de méditation, de pratiques ascétiques et de je-ne-sais-trop-quoi. Ce qui nous ramène à la case de départ : le maître et le disciple, pas les deux à la fois.

L’ère du Verseau qui est à nos portes déverse déjà sur nous une quantité extraordinaire d’énergie nouvelle. Si nous acceptons de l’accueillir, nous serons propulsés, et je pèse bien mes mots, à des vitesses vertigineuses sur la voie de l’évolution. Tant que vous vous considérerez comme des disciples, vous resterez des disciples, et c’est ce dont nous essaierons de vous faire prendre conscience tout au long de ce livre. Le temps presse et l’univers nous oblige à agir rapidement. Il nous fournit donc les moyens nécessaires pour obtenir au plus vite notre « maîtrise » concernant notre prise en charge.

Mais il faudra casser des pots

Cette réalité est incontournable : il nous faut reconnaître et dépasser nos vieilles croyances, même, et surtout, celles qui sont le plus profondément ancrées en nous. Ne sommes-nous pas la somme des croyances de nos parents, et eux, celle des leurs, et ainsi de suite ? Il serait peut-être temps de donner un grand coup de balai dans tout ça, de faire un ménage en profondeur dans ce qu’on fait parce-que-ça-s’est toujours-fait-comme-ça ! Mais tout ce processus ne se fait pas sans casser des pots, vous devez bien le deviner. Mais lorsque les choses dérangent, c’est bon signe. Il ne s’agit pas de devenir complaisants, d’autres s’en occupent à notre place.

Chaque fois que vous êtes choqués par une croyance qui diffère de la vôtre, ne fermez pas la porte, faites plutôt un pas de plus. Donnez-vous une chance d’aller au-delà de ce que vous dicte votre cerveau, même si celui-ci est un merveilleux outil – on ne l’utilise d’ailleurs qu’à sept pour cent de son potentiel. Et de quoi se compose-t-il, ce cerveau ? Des croyances qu’on y a mises, du style « je dois me faire aimer à tout prix, la maladie est une chose normale, je m’approche de ma mort à chaque jour, je suis un être mortel, je dois souffrir pour grandir, je ne mérite que ce que je vaux, surtout pas le meilleur », etc. Eh oui ! Pouvez-vous imaginer que nous consacrons 100 % de notre temps à utiliser un minime 7 % de notre cerveau ? Un cerveau rempli des programmations limitatives introduites par nos ancêtres, nos parents, nos éducateurs, par les religions, publicités, gouvernements, et j’en passe.

Les miracles ne seraient-ils pas qu’un simple manque de connaissance ?

Êtes-vous prêts à relever ce merveilleux défi qui s’offre à vous ? Si la réponse est oui, donnez la chance au coureur et empruntez enfin la route de l’autonomie. Soyons tout simplement des maîtres qui se retrouvent parfois devant, parfois derrière, parfois au centre du peloton. Des maîtres qui ne se proclament jamais comme tels, qui ne s’en donneront jamais le titre non plus. Des maîtres qui se contenteront de mettre en pratique leur maîtrise.

André Harvey

 

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