Quand les mémoires font partie de l’histoire

 Depuis un moment, nous avions le privilège de profiter de l’expertise patrimoniale  d’Yvon Picotte. Il s’exprimera désormais dans sa propre chronique intitulée Politiquement vôtre, où il partagera avec nous sa passion et son expérience en politique.

J’aurais aimé sincèrement me déplacer dans quelques sites historiques, mais Omicron a tout fermé, tandis que les professeurs sont débordés, voire dépassés par les événements. J’ai donc décidé pour ce mois-ci de vous parler de films historiques sur la culture québécoise ancestrale. À cela s’ajoute une combinaison d’enrichissantes conversations que j’ai eues pendant le temps des fêtes avec mon oncle et ma grand-mère paternelle sur le sujet.

J’avoue que j’avais vu deux films historiques québécois, que jamais je n’allais visionner de nouveau, car j’ai des mémoires parfois chargées sur des thèmes particuliers à connotation dramatique du passé sur Terre, et il y a beaucoup d’expériences qu’on n’a plus envie de vivre.

Ma grand-mère préférait la version de son temps de Séraphin, alors que j’avais vu celle mettant en vedette Roy Dupuis et Karine Vanasse, que j’avais trouvés excellents. C’est sur le plan de l’histoire, alors que le père et Séraphin utilisent leur pouvoir à mauvais escient, que ça ne passe plus de mon côté.

Dans le film Nouvelle-France, tout est parfait sur le plan historique. On aurait pu vivre un bon moment avec cette époque, mais non. Le drame existe. Une jeune fille menacée d’être agressée sexuellement se défend avec une pelle et tue son agresseur. La mère de la jeune fille, devenue suspecté du meurtre, vit l’humiliation publique des failles de la justice et est exécutée pour protéger sa fille.

Tu regardes la réalité sous un autre angle. La traversée de l’Atlantique en bateau était déjà ardue avec les maladies, la menace constante d’attaques autochtones une fois à terre sans compter la mortalité infantile et les rigueurs de l’hiver, oui, nos aïeux ne l’ont pas eu facile.

Cela nous a conduits à Émilie Bordeleau dans les Filles de Caleb, qui volait des patates dans les champs voisins pour réussir à nourrir ses enfants, pendant que son homme était à la taverne ou ailleurs, censé rapporter de l’argent.

Les difficultés de ce monde n’ont pas changé. Nous avons des lois pour nous protéger, mais qui suit les lois? Qui nous protège?

Pour toutes les couches de la société, à toutes les époques, ça a toujours été éreintant et demandant. La vie sur Terre est laborieuse. Je préfère ma petite bulle de confort des temps modernes, avec l’eau courante, l’électricité, l’épicerie et le retour sur la TPS.

Juste le fait que la religion soit sortie de nos vies est un soulagement majeur. On est plus libres d’être qui on est malgré nos différences, et on peut se permettre de vivre nos expériences sans une tutelle patriarcale.

J’ai beaucoup d’admiration pour ceux et celles qui sont passés avant nous, et qui on fait leur possible pour vivre et contribuer à instaurer un niveau de vie un peu plus décent, respectueux. Mais certains ont tout gâché en massacrant notre environnement.

Soyez bénis.

Julie L.

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