Et l’anxiété dans tout ça?

Dans la dernière chronique j’abordais comment nous rayonnons, comment nous dégageons une certaine énergie mesurable en force, si je peux dire ainsi, et il n’y a pas d’appareil pour savoir la sorte d’énergie, en fait la qualité de ce que nous dégageons; j’y reviendrai. Avec la rentrée scolaire, je fais donc un petit détour dans mon cheminement sur la cohérence pour parler de l’anxiété.

La rentrée, c’est bientôt. C’est une source d’anxiété pour plusieurs, tant pour les étudiants, de toute évidence, mais aussi pour les parents et les enseignants.

Certes, il y a des étudiants qui aiment l’école mais il y en a d’autres pour qui c’est une source d’anxiété. Il en va de même pour les parents soucieux de la réussite de leurs enfants et aussi pour les enseignants qui ont une tâche de plus en plus complexe avec les différents troubles d’apprentissage de leurs étudiants.

L’espace d’une chronique, c’est court. Chez HeartMath, il existe un mini-livre sur l’anxiété, malheureusement en anglais seulement, et il compte 17 pages. Cette chronique s’en inspire.

Un point de vue alternatif définit l’anxiété en tant qu’«état d’âme orienté sur l’avenir durant lequel l’individu s’attend à recevoir des réponses négatives.» (Wikipedia)

On peut comprendre que l’étudiant(e) ayant eu des difficultés l’année précédente sera plus sujet à faire de l’anxiété; si on ne le gère pas, ce sera cumulatif.

L’anxiété n’inclut pas seulement des effets physiques mais aussi des effets émotionnels. Ceux-ci incluent des «sentiments d’appréhension ou de menace, des troubles de la concentration, de la tension et nervosité.» (Wikipedia)

Les effets de l’anxiété, nous les avons tous connus un jour ou l’autre : boule dans l’estomac, nausées, jambes molles et aussi perte de concentration, incapacité de penser clairement et j’en passe; toutes des situations ponctuelles. Et je ne parle même pas de l’anxiété chronique qui pourra être un prochain sujet.

Donc quoi faire pour atténuer l’anxiété ? En premier, reconnaître ce que nous ressentons; plus aisé pour un adulte, moins évident pour un enfant ou un ado. Ici, l’approche sans jugement des parents est essentielle : reconnaître que votre enfant vit vraiment une situation difficile et l’aider à mettre des mots dessus est crucial. Il y a des professionnels à l’école qui peuvent vous aider en ce sens, un travail d’équipe.

Un des effets de l’anxiété est de diminuer les facultés mentales. Des recherches mentionnent que des sujets anxieux ont des scores de Q.I. de quelques dizaines de points plus bas que lorsqu’ils sont calmes et paisibles. Donc, aider l’anxieux(se) à clarifier son esprit, sans jugement, est une étape importante. Votre enfant a besoin de votre aide compatissante et non jugeante. Si vous avez suivi la formation en CNV (communication non violente), vous avez un outil magnifique.

Vous rappelez-vous la grille de gestion des émotions d’une précédente chronique ? L’anxiété serait bien placée dans la case en haut à gauche : énergie drainante avec un haut rythme cardiaque. C’est donc une émotion générant les hormones du stress, le cortisol en tête de liste. Pour moi, le cortisol est un poison, un acide qui circule dans le sang, engendrant des douleurs corporelles.

En bref, comment gérer cet état ?
1- Dans un premier temps, reconnaître ce qui est ressenti.
Nous avons parfois tendance à nous juger, surtout à nous condamner d’avoir ce ressenti. Accepter que l’on vit cette émotion.
2- Faire la respiration du cœur : je respire un peu plus lentement et un peu plus profondément qu’à l’habitude
3- Se remémorer une situation agréable, une image, un ressenti, un son qui nous anime. Lors d’un atelier, une personne me disait se servir du bruit des feuilles dans les arbres. Chacun possède sa manière de trouver un souvenir agréable.

En effectuant la respiration du cœur, nous évitons de nourrir l’anxiété montante; avec la pratique, il devient de plus en plus facile de reprendre nos facultés normales pour mieux gérer l’anxiété montante. Rappelez-vous que nous ne pouvons pas courir un marathon sans se pratiquer. Donc, faire la respiration du cœur en prévision des situations difficiles permet de le faire plus facilement et aussi d’élever notre niveau d’énergie, d’avoir une batterie chargée pleine d’énergie que nous pourrons utiliser dans les situations difficiles. De plus, vous contacterez l’intelligence du cœur; avec la pratique, celui-ci vous chuchotera des solutions inédites. Sachez qu’il y a aussi d’autres types de respirations adaptées à différentes situations de la vie, incluant les vieux souvenirs lancinants qui parfois alimentent l’anxiété chronique.

La vie est comme la météo : il y a des jours ensoleillés, il y a des jours gris. Je choisis d’emmagasiner du soleil pour les jours gris. Le soleil dans mon cœur pourra éclairer ces jours.

Vivez avec l’énergie bénéfique de votre cœur, c’est tellement plus agréable. C’est à la portée de tous. Juste un peu de pratique.

Je tiens à rappeler que rien ici ne remplace de consulter un professionnel de la santé. Si vous avez des problèmes d’anxiété chronique, consultez. La Cohérence sera un support.

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à me contacter.

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