La légèreté…et après  

       Vivre dans la légèreté, un bel objectif. Le corps et l’esprit sont interreliés, nous le savons tous. Et si après la légèreté, nous pouvions penser fluidité?

Les effets du stress sont connus. En état de grand stress, de peur, le corps sécrète des hormones (adrénaline, cortisol, etc.) pour être capable de se battre ou de fuir à toutes jambes. Il peut en découler des tensions, des raideurs. Le hic est que si la peur perdure, ces tensions risquent de devenir une nouvelle normalité. Ces tensions sont maintenues par la partie inconsciente de notre cerveau et nous n’y pouvons rien. La preuve, dites à quelqu’un, ou à vous-même : « détends-toi » et ça ne marche pas.

Depuis plusieurs chroniques, je parle des effets d’entretenir des pensées d’harmonie, de gratitude sur le corps. Et si on envisageait le chemin inverse? Passer par le corps pour atteindre une paix intérieure. Pouvons-nous envisager fluidité comme une suite à la légèreté?

On parle ici des effets sur le corps des pensées, sentiments, comme la peur en ce temps de pandémie. ET SI? Et si nous pouvions inverser ce chemin? Que via le corps, nous pouvions apaiser l’esprit? Que penser de se déplacer, de se mouvoir plus librement, plus souplement? Et des effets sur notre esprit?

Une personne ayant de la souplesse, des mouvements fluides, qui, en fait, est bien dans son corps, sera plus encline à avoir de la gratitude versus une personne toujours sur ses gardes, pleine de tensions, de résistances, les dents serrées jour et nuit, surtout si ce genre de garde-à-vous dure depuis des années.

En Trager, nous disons qu’un corps parfait est un corps où il fait bon vivre.

L’approche Trager vise la liberté de mouvement. Je compare cette approche, comme si votre auto était prise dans la neige et que vous n’aviez pas de pelle. En la balançant aller-retour, elle pourra graduellement améliorer son espace libre jusqu’à se libérer de l’emprise de la neige. Les mouvements doux du Trager agissent un peu de la sorte : graduellement, l’espace se crée et le mouvement s’amplifie, se fluidifie. Les bercements apaisent l’esprit qui peut enfin relâcher. Comme quoi le corps peut aussi influencer l’esprit de manière positive. Et si notre esprit n’est plus occupé à entretenir des tensions enregistrées dans le passé, il pourra mieux apprécier habiter ce corps que nous négligeons parfois.

« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester »
Proverbe indien

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