L’estime de soi.

C’est l’estime de soi (self-esteem) qui génère la confiance et l’assurance qui permettent de réussir et de progresser. À l’inverse, une faible estime de soi est souvent à l’origine de difficultés d’adaptation et de pertes importantes. On sait que beaucoup de problèmes personnels sont causés par le manque d’estime de sa personne. Dès lors, le défi consiste à se connaître, à s’accepter, à s’assumer, parfois à se dépasser. Connaître également ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites.

Là-dessus, j’ai recueilli un florilège de réflexions, d’incontournables pensées qui vous interpelleront, j’en suis sûr, et qui méritent d’être méditées. Commençons par William James, le «père» de la psychologie américaine, qui a donné cette définition de l’estime de soi: «L’estime que nous avons de nous-mêmes dépend entièrement de ce que nous prétendons être et faire.» Cela revient à dire: «Comment nous voyons-nous?», «Quelle perception avons-nous de nous-mêmes?»

D’autres belles réflexions ont été faites, entre autres, celle de Nathaniel Branden, spécialiste de la psychologie de l’estime de soi, qui écrit: «L’estime de soi est la disposition à se faire confiance qu’on est apte à répondre aux défis fondamentaux de la vie et digne de bonheur.» De son côté, Louise Hay, spécialiste du développement personnel, donne ce conseil : «Lorsqu’on s’aime réellement, qu’on s’approuve et qu’on s’accepte tel que l’on est, tout fonctionne dans la vie. C’est comme de petits miracles surgissant de partout.» Nous pourrions multiplier ainsi les références qui font l’éloge de l’estime de soi, d’ailleurs reconnue comme l’un des indicateurs les plus importants de la santé et de l’espérance de vie.

Pour certains, l’estime de soi ne s’apprend pas, «on l’a ou on ne l’a pas». En réalité, l’estime de soi n’est pas quelque chose de gratuit. Elle est le résultat d’une construction personnelle et réfléchie qui fait partie de l’éternel travail sur soi. Au cœur de tout le travail, estime Carl Rogers, se trouve cette conception de la vie comme un processus fluide et continu. Selon lui, la personne accomplie doit en venir à s’accepter elle-même «comme un être en devenir, pas comme un produit fini».

L’erreur que les gens commettent est de vouloir maîtriser tous les aspects de leurs expériences de vie et c’est ainsi que leur personnalité se dissout dans l’éparpillement. Ils en arrivent ainsi à perdre l’unité et l’harmonie de leur personne. Tout ce qui divise affaiblit. L’être humain, au contraire, doit tendre à l’unité. C’est ce qui est le plus conforme à sa nature et c’est là qu’il trouve son équilibre. Pourquoi? Parce que l’être humain est unique. Il a un destin unique où tout se joue dans une seule vie.

Jean-Paul Simard

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